Dans le cadre du renforcement de leur capacité mutuelle, Sonatrach et Total ont procédé, ce dimanche 7 octobre 2018 à Alger, à une signature de deux nouveaux accords dans le pétrolier et la pétrochimie.
Selon les informations issues de la radio nationale, le 1er accord est conclu entre Sonatrach, l’Agence Nationale pour la Valorisation des Ressources en Hydrocarbures (ALNAFT) et Total, un groupe français. Portant sur la valorisation de réserves d’hydrocarbure situées sur le périmètre de TFT sud, cet accord est estimé à plus de 100 millions de barils d’équivalent pétrole (bep).
Pour ce qui est le second accord, il permet de créer une joint-venture entre les deux entreprises signataires qui, selon la source révélatrice de cette annonce, est destinée à mener à bien le projet pétrochimique commun à ARZEW, comprenant la construction d’une usine de déshydrogénation de propane (PDH) et d’une unité de production de polypropylène, d’une capacité de 550.000 tonnes/an.
Il revient aussi de reconnaitre que Sonatrach et Total ont également paraphé le mois dernier un accord pour l’entame des études d’ingénierie d’un projet pétrochimique en Algérie.
Se rapportant au communiqué du site internet du groupe français, ce projet estimé à un cout d’investissement de 1,4 milliards de dollars et qui sera planté à l’ARZEW dans la wilaya d’Oran, est détenu à 51% par Sanatrach et à 49% par Total. Sans oublier que Total, comme déjà annoncé par son PDG Stéphane Telleneau, compte lancer son usine de lubrifiants à Oran à la fin du premier trimestre 2019, dont l’investissement peut s’élever à 40 millions US dollars. Il est à noter que la production sera destinée au marché algérien en tant que marché de 140.000 à 160.000 tonnes par an et l’usine produira 40.000 tonnes par an.
Mamadou Diarra, stagiaire
Source: Le Pays