Depuis hier vendredi (10 juillet) une information faisant état de l’éventualité d’une attaque terroriste contre la capitale, Bamako, fait le tour de la ville. Selon cette alerte insistante et transmise de bouche à oreille, il y a un grand risque d’attentat, qui pourrait cibler les endroits de grande concentration humaine, notamment les mosquées. Au même moment, un message de la même nature a commencé à circuler sur les téléphones portables. «Menace d’attaque sur la ville jusqu’à lundi (13 juillet, Ndlr). Chers amis, soyez très vigilants à partir de ce soir (vendredi) et évitez les endroits de masse. De ce fait un dispositif sécuritaire d’envergure sera déployé à travers la ville». C’est le contenu de ce message qui a déjà fait le tour de la ville comme une traînée de poudre. L’information n’est pas passée inaperçue au niveau des mosquées où certains imams y ont consacré leur sermon du vendredi.
Vrai ou simple intox ? L’alerte est actuellement prise très au sérieux au niveau des ambassades et autres chancelleries occidentales, où les appels à la prudence se multiplient en direction de leurs ressortissants vivant au Mali. Ces messages à la prudence auraient gagné en intensité, ces derniers jours, depuis que les services de sécurité malienne ont eu à interpeller, sur la route de Bamako, un individu qui serait un proche de Iyad Ag Ghaly, chef du mouvement islamiste Ansar Dine.
Cette alerte, faut-il le souligner, intervient dans un contexte où le dispositif sécuritaire autour de la capitale, est actuellement au centre d’une très grande préoccupation.