La réunion, à laquelle assistera le Premier ministre malien Oumar Tatam Ly, vise à faire le point de l’état d’exécution des promesses d’aide de 3,2 milliards d’euros annoncées en mai par la communauté internationale.
Plutôt que d’aide, il s’agit de « prêts » dont les conditions d’octroi au Mali violent la souveraineté et le droit au développement du peuple malien, ont réagi les altermondialistes de CAD-Mali dans leur déclaration.
Ils ont dénoncé un effet d’annonce en assurant que les 3,2 milliards d’euros d’aide promise à la conférence des donateurs de mai à Bruxelles incluaient des montants qui avaient été préalablement annoncés.
En plus, il y a le risque que l’essentiel des futurs fonds ne soient utilisés pour la promotion des entreprises étrangères partenaires des donateurs, s’est inquiétée la coalition d’organisations de la société civile.
Le mouvement a aussi dénoncé les conditionnalités du dernier programme avec le Fonds monétaire international (FMI) qui engagerait le gouvernement à faire du remboursement de la dette extérieure une « priorité absolue ».
Pour pouvoir rembourser cette dette extérieure, le gouvernement doit notamment améliorer le climat des affaires, autrement dit privatiser, libéraliser les secteurs stratégiques comme l’Eau, l’Energie, a expliqué CAD-Mali.
Il en résulte que l’aide internationale promise au Mali est une « imposture qui vise à maintenir le pays dans l’esclavage de la dette », a conclu le mouvement altermondialiste.
source : apanews