La victoire de la police sur la délinquance à la suite de la mort par balle le 22 juillet dernier à Banankabougou d’Ely Dicko après un échange de tirs avec les agents du commissariat de police du XIIIè arrondissement avait un goût d’inachevé.
Ely Dicko traînait la mauvaise réputation de tueur du policier Aboubacar Camara dit Garry une nuit d’août 2012 à Bagadadji.
Selon divers témoignages concordants recueillis par la police, le défunt a laissé derrière lui un arsenal de guerre qui serait entre les mains des membres rescapés de sa bande. Lui-même est tombé avec deux pistolets en main, une Bereta et un autre de marque tchèque. Le lundi 30 décembre dernier, vers 16 heures, la présence de certains de ses lieutenants en zone industrielle a été signalée au Commissaire divisionnaire de police Moussoudou Arby, en charge du IIIè arrondissement.
Une équipe conduite par l’inspecteur de police Issa Niangaly, chef de la Brigade de recherches est dépêchée sur les lieux. Après un échange de tirs intenses, Nabilaye dit Naby Camara et Abdoul N’Diaye dit Boukey sont interpellés.
Ils étaient porteurs d’un pistolet mitrailleur de fabrication israélienne selon les connaisseurs, celui de leur défunt gourou.
A l’interrogatoire, ils ont dénoncé Yacouba Traoré dit le Boss qui sera interpellé en compagnie de Mamadou Coulibaly. Tous sont des lieutenants de feu Ely Dicko. Ils sont mis à la disposition du procureur de la Commune II.