1- surseoir au processus de mise en place du Conseil national de transition (CNT) jusqu’à l’atteinte d’un consensus le plus large possible;
2- même en cas d’un consensus, ne pas faire présider le CNT, organe législatif de la transition, par un membre des Forces armées et de sécurité;
3- ouvrir, sans délai, des consultations sur les véritables enjeux de la Transition que sont:
– les réformes politiques et institutionnelles;
– le processus de stabilisation et de réunification du pays;
– la lutte contre l’impunité;
– la tenue du référendum, des élections locales, régionales, législatives et de la présidentielle.
Ces consultations sont devenues nécessaires, voire indispensables au regard de l’impression générale de flottement qui caractérise les premiers pas de la période transitoire, une période cruciale dans l’évolution politique et sociale du Mali.
Elles doivent être ouvertes, impérativement, dans l’humilité et la tolérance, à toutes les forces vives du pays, sans exclusion et sans prétention des uns et des autres.
La période transitoire doit être un moment d’union et de rassemblement national pour sauver notre pays et poser les jalons de son relèvement et de sa renaissance.
Bamako, le 18 novembre 2020.
P/ Le Comité Directeur,
Le 1er Vice-Président
Maître Amidou Diabaté
Commandeur de l’Ordre National du Mali.