Nous constatons une volonté manifeste de la part de tous les acteurs maliens pour trouver une solution durable à la crise récurrente au Mali.
– Nous réitérons notre disponibilité — à travers le Représentant spécial du Secrétaire général et la MINUSMA — pour soutenir les efforts des parties maliennes.
– Nous félicitons les parties pour les avancées enregistrées dans la mise en œuvre de l’Accord, en particulier des discussions au sein du CSE et de la CTMS qui ont abouties à des avancées concrètes (libération de sites, de quelques prisonniers, le début du processus de cantonnement).
– Nous avons noté un certain ralentissement dans le processus ; mais suite à nos réunions avec les autorités maliennes, les groupes armés, la société civile et l’ensemble de la communauté internationale présente au Mali, nous sommes encouragés du fait qu’il y ait une volonté d’aller de l’avant.
– Nous exhortons les parties à entamer des discussions inclusives en vue d’une solution durable sans préalables. Il est impératif de lancer ces discussions dans les plus brefs délais et avec un calendrier précis. Ce cadre politique est nécessaire pour consolider les acquis sécuritaires ; pour stimuler le processus de cantonnement et enfin aboutir à un véritable processus de DDR.
– Nous soutenons tous les efforts des partenaires bilatéraux et multilatéraux à contribuer à cette fin et encourageons la participation des partis dans les séminaires sur les leçons apprises, le cantonnement et le développement.
– Nous devons rester vigilant ; surtout dans un contexte de défis asymétriques. L’absence d’un cadre politique inclusif risque d’être exploitée par des « fauteurs de trouble ».
– Nous encourageons le gouvernement à continuer à déployer l’administration particulièrement au nord afin de rétablir les services sociaux de base.