A travers une décentralisation renforcée, fondée sur la régionalisation, le Mali veut mettre le développement des régions au cœur de la gouvernance. La politique adoptée en la matière a été évoquée le 30 mai. C’était lors de l’atelier de restitution de la capitalisation des expériences des régions et du district de Bamako en matière de maîtrise d’ouvrage du Développement économique régional(DER).$
A l’occasion de cette rencontre qui s’est tenue à Bamako, au centre de formation des collectivités, Mohamed Ag Erlaf, le ministre de la Décentralisation et de la Fiscalité locale, a indiqué que la nouvelle vision du Mali focalise surtout la contribution des collectivités territoriales sur le renforcement de la paix et de la sécurité.
La région est réaffirmée comme l’échelle de mise en cohérence du développement socio-économique du Mali et le niveau pertinent de gestion des équilibres entre les territoires, valorisant les ressources et potentialités des collectivités territoriales. « Les acteurs régionaux, que vous êtes, sont ainsi appelés à jouer un rôle déterminant pour l’atteinte des objectifs de la nouvelle politique de décentralisation », a déclaré le ministre de la Décentralisation et de la Fiscalité locale.
Le document cadre de politique nationale de décentralisation 2015-2024 met en cohérence et en synergie les dynamiques en cours et définit le cadre de mise en œuvre des initiatives en faveur de la décentralisation. Ainsi, la promotion du développement territorial équilibré des régions et des pôles urbains constitue un des objectifs généraux de ce document.
La politique nationale de cherche à donner plus de cohérence au développement territorial et à promouvoir une économie régionale et des villes, comme pôles de croissance et de développement. Il s’agit de développer les économies régionales créatrices de richesses et d’emplois en dotant les régions de moyens pour l’identification et la mise en œuvre de projets productifs et structurants en mettant en pace un cadre favorable à la libération des énergies.
Soumaila T. Diarra
Par Le Républicain