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DÉBAT SUR LA CRISE INSTITUTIONNELLE : GUERRE RANGÉE ENTRE KASSOUM TAPO ET MOUNTAGA TALL

L’Office de Radiodiffusion Télévision du Mali (ORTM) a organisé un face à face entre les deux célèbres avocats les plus en vue de l’arène politique. Anciens députés de la même législature, ils se connaissent parfaitement par cœur pour avoir eu un clash, dans les années 97, concernant la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Occasion d’évoquer les aspects juridiques notamment ceux relatifs à la constitution qui fait objet de débat au cœur de la grogne entre le Mouvement du 5 juin-Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP) et le régime.

Au lendemain du départ de la délégation de haut niveau des cinq (05) Chefs d’État venus chercher une solution, la télé publique a pris la balle au rebond. Le thème : « crise socio-politique : la Médiation de la CEDEAO » sera abordée avec l’expertise de deux (02) avocats non moins alliés politique à la fin des années 90 : Me Kassoum Tapo et Me Mountaga Tall. Ils ont d’ailleurs été membres de l’équipe gouvernementale, lors du premier mandat d’Ibrahim Boubacar Kéita.

L’ancien ministre des Droits de l’Homme a déclaré :

« Vous renoncez à la démission du Président en lui proposant la nomination d’un Premier ministre de pleins pouvoirs, dans le mémorandum proposé ; vous dépouillez le Président de la République de ses prérogatives constitutionnelles, c’est une façon de le pousser à la démission ».

Ce que réfutera Me Tall qui estime que l’Exécutif doit être géré autrement. Au passage, le président du Congrès National d’Initiative Démocratique-Faso Yiriwa Ton (CNID-FYT) a rappelé que la Médiation sous-régionale n’est pas une mauvaise chose en soi. Me Mountaga Tall se dit optimiste pour les propositions de la CEDEAO qui prévoit un sommet extraordinaire sur la crise au Mali. Il lancera à Me Kassoum Tapo que l’instance communautaire n’a juste pas compris les problèmes du Mali, car la délégation a confondu la crise aux élections législatives 2020.

Autrement dit, la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a voulu traiter la question sous un aspect post-électoral, selon l’ancien porte-parole du gouvernement. Vu la violence enregistrée lors de la dernière sortie du Mouvement du 5 juin-Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP), Me Mountaga Tall fait le lien avec la révolte de 1991, où il était dans l’arène. Pour Me Kassoum Tapo qui a pratiqué son collègue du Barreau, il devrait accepter de revenir au gouvernement. Il argumentera en ces termes :

« Me Mountaga Tall est un patriote. Il aime ce pays. C’est un homme intelligent. Je lui demande de revenir à ses fonctions d’avocat, pour faire des débats, comme il l’a toujours fait. Pendant, son passage au gouvernement, il a ouvert plusieurs travaux non achevés, avant sa démission surprise. J’ai du respect et de l’estime pour Me Tall. Je lui demande de revenir pour achever ce qu’il avait entrepris. Je ne doute pas de son patrimoine et son amour pour ce pays, tout comme il ne doute pas aussi de mon amour pour ce pays. Nous aimons tous ce pays... »

Le (…)

BAMOÏSA —————————–

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