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David Cameron répond à Daesh et qualifie sa vidéo de menaces de «truc désespéré»

La Grande-Bretagne s’est jointe à la coalition pour frapper Daesh en Syrie depuis décembre…

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« Ceci est un message à David Cameron » expliquait en préambule un terroriste de Daesh dans une nouvelle vidéo de propagande diffusée dimanche. Une provocation qui n’a pas manqué de faire réagir le Premier ministre britannique.

Ce lundi, le chef du gouvernement britannique a qualifié lundi de « truc désespéré » la vidéo en question, où Daesh menace le Royaume-Uni et montre l’exécution de cinq « espions ».

« Ils ne nous haïssent pas pour ce que nous faisons mais pour ce que nous sommes, car nous sommes une nation pleine de succès, tolérante, démocratique, multi-ethnique et pluri-religieuse », a ajouté David Cameron.

>> «Jihadi John » : Qui est le responsable de Daesh visé par un raid américain ?

« Nos valeurs sont bien plus fortes que les leurs. Cela prendra peut-être beaucoup de temps mais ils seront vaincus », a promis le dirigeant.

Accusés d’être des espions britanniques

La vidéo, diffusée dimanche sur des sites jihadistes et rapportée par le centre américain de surveillance des sites islamistes SITE, débute avec les « aveux » devant la caméra de cinq hommes se disant originaires de Raqa, la « capitale » de facto de l’EI en Syrie. Ils sont présentés par un jihadiste s’exprimant en anglais comme étant des « espions ».

« Ceci est un message à David Cameron », dit alors ce jihadiste en s’exprimant avec un accent britannique. Il accuse les cinq hommes agenouillés d’être des « espions » à la solde de la Grande-Bretagne, qui selon lui, ont été « abandonnés » par le gouvernement britannique.

La Grande Bretagne, qui effectue des frappes aériennes sur les positions de Daesh en Irak depuis l’automne 2014, effectue également depuis début décembre des frappes en Syrie. Selon les experts, l’EI diffuse souvent des vidéos de propagande quand il subit des revers sur le terrain.

Or la semaine dernière, les forces irakiennes ont repris à l’EI la ville de Ramadi,tandis qu’en Syrie une coalition de rebelles arabes et kurdes a repris le contrôle d’un barrage stratégique dans le nord.

Source: 20minutes.fr

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