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Cyril Ramaphosa sur les traces de son prédécesseur : Le nouveau président sud-africain est accusé d’avoir induit le parlement en erreur

Le protecteur public sud-africain, un bureau constitutionnellement chargé d’enquêter sur les allégations d’inconduite dans les affaires de l’État, a publié un rapport, le vendredi 19 juillet, accusant Ramaphosa d’avoir « délibérément trompé » les législateurs. Cela, à propos d’une contribution lors de la campagne électorale de l’année dernière. Alors que le président avait promis à plusieurs reprises de lutter contre la corruption.

 

Cette accusation survient à un moment où l’ancien président Jacob Zuma, niant catégoriquement les accusations qui ont été la cause de son départ du trône, suspend son témoignage devant la commission d’état chargée d’enquêter sur les allégations de corruption au sein du gouvernement et des sociétés appartenant à l’État.   Dans ce rapport, selon France 24, Ramaphosa a « délibérément trompé » les législateurs à la fin de l’année dernière à propos d’une contribution à la campagne de 500 000 rands soit 34 000 dollars, du président d’Africa Global, une société locale.  Un revers pour un dirigeant qui, selon France 24, s’est engagé à répondre aux accusations de corruption qui ont forcé son prédécesseur à quitter ses fonctions.

Cette situation causée durant les longues années de pouvoir de Zuma, a fini par ébranler à la fois, l’économie de ce pays, la grande de l’Afrique, mais aussi le soutien du public au Congrès national africain au pouvoir depuis la fin du système de ségrégation raciale.    Mais L’ancien président Jacob Zuma, président de l’Afrique du Sud entre 2019 et 2018, lors de son témoignage télévisé la semaine dernière, a qualifié ces allégations, de complot international de renseignement qui a commencé, il y a plus de vingt-cinq (25) ans pour assassiner son personnage. Il a même menacé le vendredi dernier de dénoncer les « espions », selon France 24, si toutefois, la pression exercée sur lui était excessive : « j’en sais beaucoup sur les espions, c’était mon travail » avant d’ajouter que « je n’ai jamais joué avec cette information. Mais si les gens veulent maintenant que je les déracine, je le ferai ».

Selon France 24, un accord a été rapidement conclu pour permettre au président Zuma de faire son retour en politique. Sur ce point Ralph Mathekga, un analyste politique et chercheur à l’université de Western Cape a déclaré, selon France 24, que Ramaphosa devait faire attention à la manière dont il traitait le rapport du chien de garde.

ISSA DJIGUIBA

Source : Le Pays

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