Ces attaques de «défacement», c’est-à-dire remplaçant la page d’accueil des sites, ont été menées par des «hackers islamistes». «Ces pages ont été remplacées par des drapeaux ou des messages islamistes», a précisé le vice-amiral
Cellule de crise mise en place à la Défense
«Ces attaques sont de type opportunistes», a précisé l’ingénieur en chef de l’armement Frédéric Valette, responsable du pôle sécurité des systèmes d’informations au sein de la Direction général de l’armément. «De faible niveau» et menées par «n’importe quel geek», ces attaques, qui ont ciblé «des écoles ou encore une pizzeria», exploitent les failles de ces sites faiblement protégés.
Le site de la communication du ministère de la Défense, la Dicod, a été récemment attaqué, comme l’avait repéré 20 Minutes le 6 janvier. «C’est une attaque de faible niveau», a précisé le vice-amiral Arnaud Coustillière, qui souligne que des tentatives d’attaques sont toujours en cours. Deux autres attaques ont ciblé deux sites de l’armée de terre les 9 et 12 janvier, avec succès. Cependant, une autre petite dizaine d’autres attaques ont été rapidement déjouées. «Il y a des attaques par saturation ou défacement, mais pas par des virus», a précisé le vice-amiral.
Afin de contrer les cyberattaques visant la Défense française, «une cellule de crise opérationnelle en H24» a été mise en place, a déclaré le vice-amiral Arnaud Coustillière. Cette équipe vise à protéger «les différentes entités de la Défense des vulnérabilités».
Source: 20minutes.fr