Du 15 au 20 juillet, une délégation de la CEDEAO a séjourné au Mali. Avec l’objectif de trouver une solution à la crise qui secoue notre pays depuis un certain temps. Malheureusement, cette délégation est retournée bredouille. Car, elle n’a pas eu les mots justes pour convaincre le peuple debout contre le régime oligarchique d’Ibrahim Boubacar Kéïta.
Après plusieurs sorties d’avertissement effectués qu’IBK prenait pour de la plaisanterie, les Maliens ont opté pour la méthode forte. Ils ont occupé toutes les artères de Bamako et celles d’autres villes de l’intérieur comme dans de nombreux pays pour montrer leur détermination à mettre fin au régime corrompu du président IBK. Fou de pouvoir, il a fait sortir les forces antiterroristes pour massacrer le peuple à main nue causant des dizaines de morts et de blessés. Depuis, la situation va de mal en pis.
Auparavant, une délégation de la CEDEAO avait intervenu pour lui faire des suggestions qu’il a refusé l’application. Dos au mur, il a voulu prendre des maliens comme des moutons de panurge en voulant appliquer cette proposition qu’il avait rejetée. Ce que le peuple refusa de plein droit. Tout a finalement été gâté et c’est ce qui provoqua cette situation de morts et de blessés.
Ayant opté pour la désobéissance civile jusqu’à l’obtention de sa démission et de son régime, le M5-RFP se mobilise pour la reprise de ce mot d’ordre à partir de ce jour lundi 20 juillet 2020. Et ce sur toute l’étendue du territoire national et à l’extérieur. Face à cette nouvelle spirale, il est aujourd’hui opportun pour IBK s’il aime le Mali de rendre le tablier pour nous éviter un bain de sang. Dont seul Dieu connaît la finalité. Élu en grande pompe en 2013, par conscience, IBK doit se regarder dans la glace pour éviter au Mali une descente aux enfers. Car, vouloir s’accrocher au pouvoir devant un peuple décidé, déterminé, il y aura toujours des conséquences désastreuses. Alors, avant d’arriver à une situation qui va enfoncer davantage notre patrie, IBK doit s’assumer. Nous ne savons pas s’il va le faire nuitamment. Ce qui est sûr, au moment où nous mettions sous presse, la délégation de la CEDEAO s’apprêtait à quitter le sol malien après le rejet de sa proposition par des patriotes engagés pour sauver la patrie mère en danger. Et des rumeurs les folles circulaient qu’IBK voulaient jeter l’éponge pour le salut du peuple, son honneur et le bonheur du peuple.
B. DABO
Zénith Balé