n cette période de défis sécuritaires sur l’ensemble du territoire national, l’heure n’est pas à la démoralisation des forces pour des questions politiques. Leur démoralisation ne profite ni à la population, ni au pays. Elle n’arrange que les terroristes et autres bandits qui sèment la terreur et le désordre dans notre pays. Que Dieu nous préserve.
Le Mali fait face à de dures épreuves, à savoir : le problème sécuritaire au nord et au centre, la crise socio-politique un peu partout sur l’ensemble du territoire national. Ce qui est surtout aberrant, dans la crise socio-politique, les manifestations dans la capitale ont pris des proportions qui ne s’expliquent pas : « désobéissance civile » dont le sens est ignoré par la plupart des manifestants qui s’en prennent à tout. Ces dernières années, c’est la première fois qu’on arrive à de telles extrémités. Selon des spécialistes en la matière, elle est un droit constitutionnel et les citoyens mécontents peuvent en user tout en restant dans le cadre légal.
Malheureusement cela n’a pas été compris par la foule qui s’est donnée à toutes sortes de désordre. La suite est connue. Le rassemblement dit pacifique du M5-RFP a été marqué par des actes regrettables. Il est important d’utiliser des mécanismes appropriés qui ne menacent pas la stabilité d’un pays déjà fragile, pour mettre de l’ordre. C’est ce qui fait que le Président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta a entrepris des consultations avec toutes les couches de la société afin de faire bouger les lignes. Selon les données, (…)
TOUGOUNA A. TRAORE
Source: nouvelhorizonmali