Depuis quelque temps, une horde de prédateurs aux relents belliqueux sont résolument engagés dans une lutte à corps perdu contre la première institution du Mali. Leur objectif est d’avoir la peau du président de la République, quel que soit le prix à payer. Il s’agit pour la plupart des rapaces politiques qui ont brillé par leur homochromie politique, ventre bedonnant et ayant suffisamment extrait dans la vache laitière qu’est l’Etat.
Cependant, aucun d’entre eux ne pèse 03% à l’échelle nationale et ont toujours radicalement lamentablement échoué dans les joutes électorales présidentielles. Ils marchent comme des termites insatiables, mais toujours affamés. C’est pourquoi ils n’ont point d’oreille, incapables d’écouter la CEDEAO, l’Union Africaine, les Nations- Unies, les confessions religieuses, la société civile…
Aujourd’hui, il ne s’agit pas pour le chef de l’Etat de répondre à la violence par la violence, mais le dialogue, la courtoisie, la diplomatie de développement. De prouver aussi que le Mali ne sera pas un champ de guerre entre fils d’un même pays, de leur imposer le patriotisme pour éviter que chaque citoyen ne soit un loup pour un autre, et que seuls les oiseaux de mauvais augures se mangent entre eux.
Pour éviter un cataclysme dont certains réclament à tout prix dans leur imaginaire apocalyptique, le président IBK doit faire appel à sa majorité présidentielle pour former un garde – fou autour de sa personne. Sur ce chapitre, outre le parti présidentiel, le RPM, des partenaires traditionnels comme l’ADEMA, l’ASMA, la CODEM, le PVRM, j’en oublie, et les bons patriotes, doivent se regrouper et s’unir pour former un bloc compact afin d’amener le bateau Mali à bon port. Eviter également au Mali une cassure et un bain de sang serait salutaire pour notre peuple. Comme pour dire que quand une partie du peuple veut te lâcher et que ton bout de cheveux est détenu par Dieu, tu peux sortir indemne d’une situation délicate. La majorité présidentielle doit savoir que les prédateurs en face ont, tous, goutté aux différentes sauces du gouvernement. Donc ce ne sont pas des néophytes en politique, sauf qu’ils veulent détourner l’attention du peuple, qui, heureusement, commence à comprendre. « Chassez le naturel, il revient au galop », tel semble être le cas de ces anciens ministres habitués à déstabiliser les régimes. IBK a montré qu’il est humble et sublime. Et pacifiquement, il a accédé aux demandes des opposants. Mais cela ne les suffit pas. Et chacun d’eux rêve du fauteuil présidentiel de Koulouba.
A ce titre,Bocary Tréta doit éviter de sacrifier le président sur l’autel des adversaires et parler le même langage que lui. Il doit enfin se concerter avec les soutiens politiques qui acceptent d’aller au charbon pour sauvegarder le bien commun qu’est le MALI. Il ne s’agira pas d’engager un bras de fer avec le M5-FPR, mais de rester vigilantset soudés comme une seule personne, car unis, vous pouvez déplacer une montagne, et désunis, vous devenez fragiles. Que Dieu bénisse notre MALIBA.
Issiaka Sidibé
Source: Le Matinal- Mali