Le mandat de la Minusma a été prolongé d’un an lors du conseil de sécurité de l’ONU tenu le 28 juin 2019. Cette fois-ci, la priorité de la mission onusienne sera le centre du pays. Mais la France annonce, selon la RFI, des sanctions contre cinq personnes, dont un député du RPM et le prédicateur Amadou Kouffa, accusés d’entrave dans la mise en œuvre de l’Accord d’Alger.
C’est fait, la Minusma restera au Mali encore pendant une année. Elle interviendra beaucoup au centre du Mali en soutien à l’armée malienne. Elle doit accompagner l’État malien pour lutter contre les violences et les tueries dans cette zone du Mali. Cette partie du pays est, selon RFI, devenue la deuxième priorité stratégique de la Minusma, juste derrière la mise en œuvre de l’accord pour la paix.
Outre la prolongation du mandat de la Minusma, le conseil de sécurité de l’ONU a aussi dressé le constat d’échec de la mise en œuvre de l’accord pour la paix dans le nord du pays. Et de préciser que cette mise en œuvre de l’Accord reste la priorité de la Minusma.
La France annonce des sanctions contre cinq personnes pour entrave à la mise en œuvre de l’accord.
Selon la Radio France Internationale (RFI), la France a annoncé pour la seconde fois des sanctions contre cinq individus accusés d’avoir causé des entraves à la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. Dans ce lot se trouve un député du parti au pouvoir, le RPM.
Le prédicateur radical Amadou Kouffa serait aussi dans ce lot pour avoir recruté des gens afin de mener des attaques contre les communautés Bambara et Dogon. « Paris négocierait par ailleurs, selon un diplomate, des sanctions contre Amadou Kouffa, un prédicateur, accusé de recruter parmi la communauté peule pour mener des attaques contre les ethnies dogons et bambara», lit-on sur RFI qui précise que ces sanctions pourraient tomber dans les toutes prochaines semaines.
Boureima Guindo
Le Pays