Sera-t-il candidat ou pas au scrutin présidentiel de 2020 ? Soro a déclaré que : « Ce n’est pas quelque chose d’envisageable pour le moment. Vous savez bien, que ce qui préoccupe le président, et nous préoccupent nous tous, ses collaborateurs, c’est déjà de mettre en place le parti unifié en Côte d’Ivoire. Je me plierai à la discipline interne du parti unifié. Donc ce sera au parti unifié d’envisager un remplaçant ou un éventuel candidat pour 2020. »

Devant l’insistance de Mamadou Moussa Ba, le journaliste commis à l’entretien, en l’occurrence sur son ascension fulgurante et sa capacité à gravir rapidement les échelons au sommet de l’Etat, Guillaume Soro a expliqué que : « Je considère simplement que je suis un homme de mission. J’ai été premier ministre à la demande du président Ouattara. Je suis devenu président de l’assemblée nationale. Je m’attelle à réaliser ma mission parfaitement dans l’intérêt de l’institution parlementaire.»

Le chef du législatif de Côte d’Ivoire savait pertinemment que la question du coup de fil entre Djibril Bassolé et lui serait soulevée. Soro s’est voulu clair : « Sur ce dossier et toutes ces questions liées au Burkina Faso, je pense qu’il n’est pas de notre intérêt de faire de la polémique. »

Interrogé également sur la nature de ses rapports avec le Général putschiste Gilbert Diendéré, Guillaume Soro a répondu : « Vous savez bien qu’au Burkina Faso, j’y ai séjourné, j’ai fait des années d’exil. Il y a très peu de monde que je ne connais pas aussi bien le général Diendéré, l’actuel premier ministre Zida sont des amis, des frères. »

Rappelons que Guillaume Soro séjourne en ce moment au Royaume-Uni sur invitation duParlement britannique.

Quel regard portez-vous sur ces déclarations de Soro ?

Source: Afrique sur 7