La semaine dernière, une rencontre devait se tenir entre l’ex-Premier ministre ivoirien, Affi Nguessan et l’ex-président, Laurent Gbagbo, à Bruxelles. Suite à l’avortement de cette rencontre, Affi Nguessan qui est déclaré candidat pour l’élection présidentielle de 2020 a été fragilisé en plus des remous qui se faisaient sentir au sein du Front Populaire ivoirien(FPI).
Que s’est-il arrivé au candidat supposé prendre le relais du parti de Laurent Gbagbo ? La question que tout le monde se pose suite à cette rencontre que ces deux hommes s’attendaient à Bruxelles. En tout cas, l’avortement de celle-ci n’a pas manqué de créer des remous au sein de ce parti et de fragiliser pour la part l’ex-Premier ministre de Gbagbo, Affi Nguessan. À titre d’indice de déconvenue due à cette affaire politique, la démission d’Ange Monnet, secrétaire générale non moins porte-parole du FPI tendance Affi Nguessan, demeure l’un des actes visibles. Cette démission est intervenue le dimanche dernier au cours de laquelle Affi Nguessan a refusé de reconnaitre le leadership de Gbagbo sur le FPI. Car, disait-il « avec tout le respect que je lui dois, il n’est pas le président du FPI, je peux de ma propre initiative décider de me retirer de la direction du parti au profit d’un autre cadre ou Front populaire ivoirien, y compris le président Gbagbo. Mais, poursuivait-il, on ne peut pas me dire que Gbagbo est le président du parti ». Tels sont les messages de Nguessan. Pour sa démission, Agnès accusait M. Affi de n’avoir pas su contrôler ses émotions lorsque des responsables dissidents comme l’ex-ministre Assoa Adou ont posé pour préalable à sa rencontre avec Gbagbo, sa démission de la présidence du parti. Outre cette démission d’Agnès qui a fragilisé Affi Nguessan, Moise Lida Kouassi qui était vice-président de la dissidence au sein du FPI, a aussi enfoncé le clou estimant que Nguessan s’est montré nocif et plus nuisible au FPI que le pouvoir de Ouattara.
Mamadou Diarra
Source: Le Pays