« Je veux ma constitution! », c’est tout ce que M. Alassane Dramane Ouattara a exigé avec dépit aux ministres réunis au sein de son gouvernement. Ministres, Préfets…tous ceux qui ont obtenu une ascendance sociale grâce à lui doivent tout mettre en oeuvre pour lui donner « sa constitution« , sinon…

Ministres, Préfets, rendez à Alassane Ouattara « sa constitution »!

Le Conseil des Ministres du 19 octobre dernier, en présence de M. Alassane Dramane Ouattara a permis au RHDP d’avoir un nouveau slogan : « Je veux ma constitution!« , telle fut l’injonction faite par ADO aux Ministres et aux Préfets qui, avec les yeux hagards, comprenaient enfin que l’affaire est vraiment sérieuse et que leur immobilisme était une plaisanterie de mauvais goût pour leur mentor qui hait la Loi fondamentale des Ivoiriens: « Dans la loi? Qu’est-ce qu’on va faire alors? Je veux MA constitution! », disait-il fortement avec la voix tremblante qu’on lui connaît.

La Constitution ivoirienne est violée, le Code électoral vient aussi de l’être sur la question du bulletin unique, le droit de réserve des Ministres, la neutralité des religieux et des Préfets, tout ceci n’a plus de sens aux yeux de Alassane Ouattara. Aucune réserve ou neutralité ne saurait être tolérée, alors que Ministres, Préfets, Religieux, etc. se remuent le c…pour lui donner « sa constitution« . Selon des indiscrétions, il nous est rapporté que chaque fois qu’ADO prononce le slogan « Je veux ma constitution« , il grommelle!

Dans les mosquées, en lieu et place du nom « Allah« , c’est désormais « woter OUI » (Voter « OUI ») qu’on entend. Même les cris du muezzin parlent du Référendum du 30 octobre 2016. Le ministre Cissé Bacongo y veille avec soin lui qui a rencontré les imams pour leur demander ouvertement et sans scrupule ni crainte d’Allah d’ordonner à leurs fidèles d’aller voter « oui ADO« , que dis-je, « oui » à la nouvelle constitution!

La chambre des rois et chefs traditionnels n’a pas échappé, le traitement dont elle bénéficie grâce à ADO nécessite aussi un « oui » royal et traditionnel comme celui d’un confus communiste roi des N’zima Nanan Désiré Tanoé qui a oublié toutes ses théories venimeuses de Mao Tsé Tung, Lénine et autres : « Cette constitution est le socle pour les générations futures », dit-il l’âme fissurée.

Bref, le mot d’ordre pour lequel ADO rencontre aujourd’hui au Stade FHB ses militants et ceux de Henri Konan Bédié, demeure le même: « Je veux ma constitution!« .

Source: afrique-sur7