Chaque brouette a coûté 109.320 shillings kényans (933 euros), selon le quotidien The Standard, alors que des commerçant locaux les ont estimé à 3.000 shillings pièce (26 euros).

C’est donc dans des brouettes que des manifestants en ont transporté d’autres devant les locaux du gouvernement à Bungoma, pour protester contre cette malversation présumée.

Les médias kényans ont publié des photos montrant des brouettes simples, en métal. Le gouverneur Ken Lusaka a cependant défendu l’achat, assurant qu’il ne s’agit «pas des brouettes ordinaires que nous connaissons. Celles-ci sont faites d’un matériau inoxydable, non-cancérigène utilisé dans l’industrie alimentaire», selon le journal Daily Nation.