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Contrôle financier : DES EFFORTS A POURSUIVRE POUR PLUS D’EFFICACITE

La 11è session du conseil de direction du contrôle financier a débuté hier pour 2 jours de travaux à l’hôtel Laïco Amitié de Bamako.

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L’ouverture était présidée par le ministre de l’Economie et des Finances, Boubou Cissé. C’était en présence du directeur national du contrôle financier par intérim, Issa Keïta. Les responsables de plusieurs structures en charge des questions financières figuraient parmi les participants.
« Cette onzième session du conseil de direction du contrôle financier se tient dans un contexte national marqué par la mise en œuvre du Cadre stratégique pour la relance économique et le développement (CREDD) 2016-2018, mais aussi par une forte pression, surtout du front social, sur le budget d’Etat et un contexte sécuritaire fragile.
Cependant les perspectives macroéconomiques de 2017 s’annoncent favorables ». C’est par ces mots que le ministre Boubou Cissé a introduit son intervention à l’ouverture des travaux. Une façon pour le chef du département de placer l’événement dans son contexte, et surtout d’attirer l’attention des participants sur son importance.
Comme dans toute session du même type, le ministre Cissé a parlé de chiffres. A commencer par les perspectives macroéconomiques. Il a révélé qu’au 31 décembre 2017, les prévisions entrevoient un taux de croissance 5,3% contre 5,4% l’année dernière, pour un taux d’inflation de 1%. Ce qui est largement contenu dans la norme communautaire, s’est félicité Boubou Cissé.
Le ministre de l’Economie et des Finances a ensuite évoqué  le budget d’Etat qui se chiffre en dépenses à plus de 2,270 milliards de Fcfa, en accroissement de 10,33% par rapport au budget d’Etat de 2016, avec un déficit prévisionnel de 257,069 milliards de Fcfa. « L’exécution correcte du budget requiert un engagement plus vigoureux des responsables et des agents des services du ministère de l’Economie et des Finances en général, et ceux du contrôle financier en particulier, pour ce qui est de la maîtrise de la dépense publique », a estimé le ministre Cissé qui a apprécié à sa juste valeur, les efforts déployés en 2016 par le personnel de la direction du contrôle financier. Des efforts qui, selon lui, ont contribué à la maîtrise de la dépense publique par rapport aux prévisions budgétaires annuelles. Toutefois a-t-il expliqué, ces efforts doivent se poursuivre pour rendre la dépense efficace et efficiente, en vue d’une meilleure expression de son impact sur le développement socio-économique de notre pays. « La quête d’efficacité et d’efficience de la dépense publique constituent une des principales raisons de la récente restructuration de la direction nationale du contrôle financier », a précisé le ministre Cissé. Celui-ci n’a pas non plus passé sous silence la réforme de la direction nationale du contrôle financier. Selon lui, cette réforme, qui s’inscrit dans le cadre du vaste programme des reformes en cours dans le domaine des finances publiques, constitue un tournant décisif dans la modernisation de la gestion des nos finances publiques.
La session sera l’occasion pour le directeur national par intérim de rappeler les missions assignées à sa structure. La direction nationale du contrôle financier a pour mission d’élaborer les éléments de la politique nationale en matière de contrôle financier et de participer à sa mise en œuvre. A ce titre, elle est chargée entre autres, d’assurer un contrôle financier a priori qui peut être sélectif ou non des dépenses du budget d’Etat et des comptes et fonds spéciaux, d’assurer un contrôle financier a priori qui peut être sélectif ou non des budgets annexes, des budgets des établissements publics et des collectivités territoriales. En outre, d’autres missions assignées à la direction nationale du contrôle financier lui permettent d’assurer un contrôle d’effectivité de la prestation, objet de la dépense publique à partir d’un seuil fixé par décret pris en conseil des ministres, d’assurer un contrôle a posteriori à travers l’évaluation des résultats et des performances des programmes, de donner son avis sur la qualité de la gestion et du contrôle interne des ordonnateurs, etc.
Le directeur national du contrôle financier par intérim a parlé des dossiers reçus et traités en 2015. Sur ce point, le constat est positif. Les dossiers reçus et traités ont connu une diminution de 8,06% contre une augmentation de 16,34% entre 2014 et 2015. Au vu de ces résultats, le ministre Cissé a conclu : « la direction nationale du contrôle financier est l’un des principaux maillons de la chaîne de la dépense publique. C’est pourquoi, sa modernisation ne peut être qu’un atout pour l’assainissement des fiances publiques de notre pays ».

Mohamed TRAORé

Source: essor

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