Dans le cadre de la « désobéissance civile » engagée par le mouvement du 5 juin, Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP), des individus ont outrepassé les limites en s’attaquant à des biens d’autrui lors de la première phase de l’opération qui a duré 11 jours soit, du 10 au 21 juillet. Après l’observation d’une trêve de 10 jours pour préparer la tabaski, les hostilités ont recommencé en début de semaine et cette fois-ci, ce ne sont pas les biens d’autrui qui sont attaqués mais ce sont les agents qui sont forcés à quitter les services. Pour prendre ses responsabilités le parquet a décidé de poursuivre tous les contrevenants.
Comme nous le rappelions dans plusieurs de nos livraisons sur cette opération de désobéissance initiée par le M5-RFP qui s’est engagé à faire partir le Chef de l’Etat par tous les moyens, la Constitution malienne autorise chaque citoyen à faire usage des moyens autorisés par la loi pour se faire entendre. Parmi ces moyens, figure la « désobéissance civile » qui doit répondre à certaines normes comme tous les autres moyens d’ailleurs à l’image des marches pacifiques, des grèves ou encore, des sit-in. Ainsi par rapport à cette action de désobéissance, les manifestants faisaient sortir de force les travailleurs de l’Etat alors même que personne ne doit être contraint à participer à la désobéissance si elle ne partage pas l’avis. Dans ces circonstances, les forces de l’ordre ont eu à intervenir dans des cas de troubles à l’ordre public et des interpellations ont eu lieu. Il nous revient de sources sécuritaires que certains manifestants seront présentés devant le juge ce jeudi 06 Aout. Hier (…)
Mahamane TOURE
Source: NOUVEL HORIZON