Après Sikasso et Ségou, la cité des 333 saints a accueilli le samedi dernier les conférences régionales de Taoudéni et Tombouctou. C’était dans la salle de conférence du CEDRAB de la ville.
A l’instar de la quenouille qui grossit au fur et à mesure qu’elle tourne sur elle-même entre les mains expertes, le Parti Convergence pour le Développement du Mali (CODEM) sous l’impulsion du président Housseini Amion GUINDO ratisse désormais très large. La quête d’un homme prêt au sacrifice pour le peuple pousse désormais des miliers de militants et sympathisants venant d’horizon divers vers la Codem. Pour s’acquitter de ce devoir statutaire, les délégués sont venus des 6 sections de la région de Taoudéni, notamment Achourat, Arawane, Al-Ourche, Boujbeha, Foum-Alba et Taoudéni. A l’image de Taoudeni, les 5 cercles de Tombouctou ont pris part à la conférence. Il s’agit de Diré, Niafunké, Goundam, Gourma- Rhaous et Tombouctou. Pour rappel, les deux régions comptent 55 conseillers et 3 présidents au niveau des autorités intérimaires. 1ère force dans la région de Taoudeni, la CODEM se positionne donc comme une force incontournable dans le septentrion de notre pays. Force terrifiante à Gao avec Sadou H Diallo, incontournable à Taoudeni, la Codem est un parti sur lequel il faudra désormais compter à Tombouctou surtout avec l’arrivée du ministre Yehia Ag Mohamed Ali. En plus de la situation du pays, la rencontre a été l’occasion pour les délégués de parler des contraintes liées au quotidien du parti, mais également de faire des propositions d’amélioration de sa gestion. Après les mots de bienvenue du secrétaire général de la section de Tombouctou, au nom des partis amis, le représentant de l’URD a salué le langage de la vérité adopté par les responsables de la CODEM au niveau régional et national.
Dans son intervention, le secrétaire général Adjoint de la Codem Amadou Aya a insisté sur la position du parti concernant le dialogue inclusif. Tout en appelant tous les démembrements de la Codem à participer au dialogue, il a rappelé la nécessité d’aller aux élections avant toutes réformes. Cette légitimation de l’institution incontournable pour les réformes est une préoccupation de la Codem. En plus des motions de soutien au Président Housseini Amion GUINDO et à la ligne du parti, les délégués ont affiché leur détermination à franchir un palier. Pour eux, les communales partielles, les législatives et les régionales sont des tests grandeur nature avant l’heure de la vérité et du tournant générationnel.
Cellule de la communication Codem
Source : Le Pays