Le parti du Rassemblement pour le Mali (Rpm) a organisé samedi dernier à son siège de la commune I du district de Bamako la conférence de ses cadres. Avec pour thème : «Les éléments d’un accord pour la paix et la réconciliation du pays». C’était sous la houlette de Mme Sangaré Oumou Ba, 4ème vice-présidente du Rpm.
Cette conférence des cadres du Rpm se tient à un moment où tous les regards sont tournés vers les pourparlers d’Alger, ces accords qui doivent permettre une stabilité durable pour notre pays. Selon Mme Sangaré Oumou Bah, l’esprit de cette conférence des cadres consiste à accompagner les efforts du gouvernement à travers des propositions pertinentes pour une sortie de crise définitive au Mali.
Elle a également abordé la vie du parti, avant de mettre un accent particulier sur la création de l’école dénommée Centre Kadaly Baba, des collèges scientifiques pour créer des espaces appropriés de formation et d’échanges entre ses militants, et très prochainement, la tenue des universités du parti qui donneront plus de visibilité au débat démocratique. «La position du Rpm est claire sur l’intégrité territoriale. La forme républicaine et la laïcité de l’Etat sont des points non négociables», a-t-elle déclaré.
Le Bureau politique national fonde beaucoup d’espoir sur les résultats de ces débats, notamment les recommandations pertinentes qui en sortiront, afin de permettre au gouvernement de prendre des engagements réalistes et réalisables pour l’intérêt du pays, a affirmé Mme Sangaré Oumou Bah. Laquelle a par ailleurs renouvelé tout son engagement à répondre aux ententes des militants concernant la vie et le bon fonctionnement du parti.
Concernant le projet d’accord à débattre par les militants du parti, il est, selon elle, l’expression de la volonté des hautes autorités du pays à restaurer un climat de paix, de sécurité et de développement socio-économique. La 4ème vice-présidente du Rpm a aussi rappelé les documents précédents, à savoir la feuille de route, les éléments pour la paix et la réconciliation au Mali et l’accord de Ouagadougou.
Dans les réflexions sur le projet d’accord de paix, estime-t-elle, le document est jugé favorable au communautarisme aux dépens de l’unité nationale dont la sauvegarde doit être l’objectif central des discussions pour une porte de sortie de crise.
Alhousseini TOURE
Source: Le Reporter