Gninto Dembélé, maire de la Commune rurale de Dolendougou (arrondissement de Béléko, cercle de Dioïla) et 7 autres conseillers ont démissionné de l’URD pour rejoindre le RPM. L’annonce a été faite officiellement, samedi 11 février, par les démissionnaires en marge de la cérémonie d’investiture du maire de Massigui; laquelle cérémonie a mobilisé tout le Baniko et tous les barons ou presque du RPM, le parti au pouvoir.
Parmi les démissionnaires, 7 dont le maire, sont de l’URD, principal parti de l’opposition et 1 conseiller est de la Codem, un parti de la majorité présidentielle.
Le maire de Dolendougou et ses collègues ont profité de la présence massive des cadres RPM à Massigui pour annoncer leur adhésion à ce parti.
Les démissionnaires ne se sont pas attardés sur les raisons de leur départ de l’URD, ils ont seulement évoqué quelques raisons de leur adhésion au RPM.
Gninto Dembélé d’expliquer qu’il serait difficile, voire impossible pour lui de rester à l’URD pour développer la Commune de Dolendougou qui n’a que les subventions de l’ANICT comme ressources.
Depuis 2004, Gninto Dembélé est maire de Dolendougou sous les couleurs de l’URD, mais il regrette de constater que l’avenir de sa commune n’est plus avec l’URD, mais plutôt avec le RPM.
Le maire a expliqué avoir été séduit par le RPM et surtout par le management du secrétaire général de la section RPM de Dioïla, l’honorable Mamadou Diarassouba qui ne ménage pas son énergie, ni son temps pour aider les communes du cercle de Dioïla à se développer.
La Commune de Beleco était le seul fief politique de l’URD dans le cercle de Dioïla et le maire démissionnaire de ce parti d’assurer que sa décision est soutenue par l’ensemble des populations qui l’ont élu. C’est dire que désormais, tout le cercle de Dioïla est sous contrôle du RPM. Cela grâce aux efforts de l’honorable Mamadou Diarassouba, dont la popularité ne souffre d’aucun doute dans le Baniko.
A.Berthé
La rédaction