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Commune III : A propos de la démission du procureur anti-corruption : Cacophonie au niveau de l’appareil judiciaire de notre pays

Au moment où le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita a décrété 2014 comme l’année de la lutte contre la corruption et la délinquance financière, l’appareil judiciaire de son pays a du mal à le suivre, englué qu’il est dans des contradictions autour du droit ponctuées de cacophonie entre le ministre Mohamed Ali Bathily et des procureurs.

 Mohamed__Ali_Bathily ministre justice

 

L’affaire oppose le ministre de la justice, Mohamed Ali Bathily et des procureurs : le procureur général de la Cour d’appel, Daniel Amagouin Tessougué et le procureur de la Commune III en charge du Pôle économique et financier communément appelé procureur anti-corruption, Mohamed Sidda Dicko, autour du dossier Adama Sangaré, maire du district de Bamako. Sans rentrer dans le fond de l’affaire, un échange verbal entre le ministre et le procureur anti-corruption au département aurait amené le dernier cité à opter pour une démission pure et simple de son poste. Le ministre refuse la démission et sensibilise le procureur. Mais le lendemain, il reçoit une lettre dans laquelle le procureur explique que « je ne suis plus en mesure d’exercer moralement et légalement les fonctions que vous m’avez confiées ». Pour le ministre cela équivaut à une démission, mais pour le procureur en question, il n’a pas démissionné. Le procureur concerné est appuyé dans son approche par le procureur général, Daniel Tessougué, qui persiste en disant que son subalterne n’a pas démissionné. Le débat fait rage au sein de l’opinion. Entre le ministre qui dit qu’avec cette lettre, le procureur a bel et bien démissionné et les procureurs qui disent la lettre n’équivaut pas à une démission, il y a vraiment une cacophonie au sommet de l’Etat. Dans tous les cas nous vous livrons ici la lettre à polémique.

 

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Promotion des droits de l’enfant et de la femme   : Projet sur la protection des enfants et femmes vulnérables des quartiers pauvres de Bamako

 

Pour promouvoir la promotion des droits des enfants et des femmes vulnérables des quartiers  pauvres de Bamako, un projet  spécial de protection vient d’être lancé en leur faveur, ce vendredi  3 janvier 2014  à la Maison des Femmes de Sabalibougou.  Ce  dit  projet  qui  s’étalera sur une durée raisonnable  va  se  réaliser autour d’un montant total de 17 532 900 F CFA. De ce montant, l’Ambassade canadienne apporte une assistance financière de 15 661 110 F CFA à travers son projet d’Appui Financier du Fonds Canadien d’Initiative Locale (FCIL)  et  1 871 790 F CFA comme apport local.

 

 

Ainsi, pour la circonstance,  ils étaient  venus des quartiers  que concernera ledit projet.  Autour des responsables  du Collectif des Centres d’Ecoute Communautaires du Mali (COCECM) que sont  le président Ibrahima Camara, le  responsable administration Souleymane Sidibé,  la conseillère de l’Ambassade du Canada  au Mali  Mme Nancy J Foster et le représentant du maire du District de Bamako, étaient présents des membres  de ces différents centres  d’écoute.  En effet, ce projet  vise  à renforcer  les capacités de 24 élus et agents municipaux des quartiers abritant ces centres en matière de programmation basée sur les droits de l’enfant et de la femme ; d’augmenter le pouvoir d’achat de 200 femmes des 8 groupement ; de sensibiliser 800  personnes dont 80 leaders communautaires  et de soutenir 240 enfants vulnérables des quartiers concernés sur le plan psychosocial, médical et éducatif. S’agissant des attentes, ce projet  servira à une prise de conscience générale par rapport à la situation des enfants et des femmes dans les quartiers pauvres.  Aussi, par ce projet,  ces responsables de ces centres d’écoute communautaire  veulent  contribuer à la prévention de l’abandon scolaire par des enfants démunis ; réduire la vulnérabilité des enfants et femmes en situation difficile dans les localités bénéficiaires et surtout au renforcement de leadership des femmes au  niveau des quartiers bénéficiaires. Conformément aux activités prévues dans l’agenda dudit projet, il y aura l’organisation d’une session de formation à l’endroit de 24 élus et agents  municipaux sur la  programmation basée sur les droits de l’enfant et de la femme ; la formalisation de 8 groupements de femmes vulnérables par quartier ; la formation de 40 femmes vulnérables sur la gestion simplifiée de micro-entreprises.  Toujours, s’agissant des activités du présent projet, il y aura aussi l’animation de 20 séances (causeries) auprès des 8 groupements de femmes sur les droits  et devoirs de la femme et de l’enfant, des séances d’éducation civique et morale pour les enfants au niveau des Cec dont 4 fois par quartier.  Aussi,  ce projet dont le lancement vient d’être effectué concerne 240 enfants vulnérables âgés de 6 à 18 ans et 200 femmes issus des quartiers tels que : Banconi, Doumanzana, Sékoro, Bakaribougou, Sébénikoro, Yirimadio, Sabalibougou, et Niamakoro                             Pour Mme Nancy J Foster, il s’agit à travers ce projet de répondre à des besoins locaux  tout en travaillant au niveau communautaire. Alors,  ledit projet s’inscrit  dans le cadre du fond canadien, qui cherche à mettre un  accent sur les droits et le bien-être des femmes et des enfants. Aussi, ce projet par sa spécificité  contribuera à améliorer les conditions de vie des  femmes et des enfants vulnérables desdits quartiers. Toujours de l’avis de la représentante de l’ambassadeur du Canada, il s’agit également de mettre en lumière les réalisation et les succès du Centre, tout en partageant cette expérience inspirer d’autres associations à innover et  à s’organiser dans leur commune respective pour développer des projets visant à aider les femmes et les enfants vulnérables.

Diakalia  M Dembélé

 

SOURCE: L’Informateur

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