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Cette appréhension intervient suite à de nombreuses plaintes des habitants de Sans fil, déclarant des pertes de motos. Interpellés par la police, les deux malfrats ont reconnu les faits qui leur sont reprochés, citant A. Diarra dit « mabo », S. Guindo dit « wôklô », et A.D dit « papou » comme coauteurs et complice dans l’affaire.
Malgré son arrestation, le malfrat nommé O. Touré a donné des détails aux policiers sur la scène du vol : « Dans la nuit du 5 au 6 février 2020, pendant que nous étions assis au grin au Sans fil, vers 4H du matin, notre ami S. Dicko nous a approchés. Il nous a proposé de voler certaines motos qui étaient garées dans une cour. Nous avons tous été consentants. Ce qui fait que « papi », H. Dicko et moi-même (O. Touré) avons entamé des promenades à travers le quartier Sans fil. Au cours de laquelle, nous avons aperçu une maison dont les portes étaient hermétiquement fermées ». Au malfrat O. Touré de poursuivre en ces termes : « Pendant que A.T surveillait la rue, H. Dicko et moi avons escaladé le mur avant d’ouvrir la porte doucement. Nous avons pu prendre trois motos garées dans la cour avant de prendre la tangente ».
Ces confidences de O. Touré ont été reconnues par le nommé A.T, tous arrêtés. En revanche, A. Diarra a nié son implication dans l’affaire et affirme avoir cessé de voler depuis sa correction à la Maison centrale d’arrêt de Bamako en date de 2016 et de 2018. Néanmoins, il soutient que les nommés A. Traoré, dit « papi », O. Touré dit « gnangue » et H. Dicko ont planifié le vol de motos devant sa boutique avant de procéder à l’exécution lorsqu’il s’était couché. Les nommés S. Guindo dit « wôklô », A. Diarra dit « papou » nient également leur implication dans l’affaire.
Suite à cette arrestation, des habitants qui se plaignent ont donné des détails aux éléments du 3e Arrondissement. Parmi eux figurent Fanta Diarra, employée de commerce, Breima Dabo, élève, et Samba Barry, berger. Devant les policiers, Fanta Diarra expliquait comment sa moto a été volée : « Dans la nuit du 6 au 7 février 2020, je suis revenue de la ville vers 23H. Avant de me coucher, j’ai pris le soin de verrouiller ma moto avant de la garer dans le magasin où se trouvaient trois (3) autres motos. Ma surprise fut grande quand je me suis réveillée vers 5H du matin. Au réveil, ajoute-t-elle, on m’a annoncé la disparition des quatre motos ».
De ce fait, Fanta dit avoir entrepris des recherches dans le quartier Sans fil. Par la suite, elle découvrira que ce sont les jeunes voisins du quartier, singulièrement les nommés A. Traoré, O. Touré et H.Cissé qui avaient nuitamment dérobé par effraction, les quatre motos. D’après la même source, les trois (3) jeunes interpellés ont pu reconnaitre le vol des quatre motos, mais sans préciser où elles se trouvent occultées. La victime dit avoir acheté sa moto à 360.000 F. Elle réclame sa moto.
De son côté, l’élève Dabo dit avoir aussi perdu sa moto dans la nuit du 5 au 6 février 2020. «Dans la nuit du 5 au 6 février 2020, aux environs de 22H, j’ai garé ma moto Djakarta dans le magasin où il y avait deux autres motos. Le matin, quand je me suis réveillé, j’ai trouvé que toutes les trois (3) motos avaient disparu ». Suite à des investigations, il s’est avéré que les nommés A.T, dit « papi », O.T dit « gnangue », et H. Dicko sont responsables du vol des trois motos.
Pour le berger Samba, victime du vol de moto, les mêmes malfrats lui ont fait du mal. Le 7 février 2020, il s’est exprimé sur son cas devant la police : « Je suis un habitant du quartier Sans fil. Comme notre maison est exiguë, j’ai trouvé important de garer ma moto Djakarta chez la voisine Fanta Diarra. Le 6 février 2020, vers 8H du matin, j’ai tristement appris, quand j’étais au ‘’Grabal’’, que trois (3) motos, dont la mienne, ont été volées, et que les malfrats ont pu être appréhendés et conduits au commissariat de police du 3e Arrondissement par les jeunes du quartier ». Le berger qui réclame la restitution de son engin à deux roues dit l’avoir acheté à 320.000 CFA.
En tous cas, les incriminés ont été mis à la disposition de l’autorité compétence par la police.
Mamadou Diarra
Source: Journal le Pays- Mali