En vue de la relecture du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, une commission ad’hoc de quinze membres a été mise en place. Cette commission comprend des anciens comme Mody N’Diaye et Moussa Cissé (URD) et des nouveaux tels qu’Abderhamane Niang et Moussa Timbiné (RPM).
Cette commission est composée des représentants de tous les partis politiques présents à l’hémicycle de Bagadadi. Ils sont appelés à apporter leurs propositions afin de la modification du règlement intérieur ou du maintien de l’existant.
Alors, voici la composition de ladite commission. Il s’agit d’Abderhamane NIANG, Président ; Bréhima BERIDOGO, Vice-président ; Issa TOGO, Rapporteur ; Mody N’DIAYE, Moussa CISSE, Abdoulaye DEMBELE, Ilias GORO, Dramane GOITA, Amadou Araba DOUMBIA, Belco BAH, Zoumana N’Tji DOUMBIA, Mme BAGAYOKO Aminata TRAORE, Moussa BADIAGA, Moussa TIMBINE, Mamadou DIARRASSOUBA.
Ces hommes et l’unique femme ont la lourde charge de faire des propositions concrètes à l’ensemble des députés. Venant de différents partis politiques, chacun viendra certainement avec ses idées. C’est ainsi que lesdites propositions feront l’objet d’un débat au sein de l’hémicycle ce mardi. Après ce débat, cette conclusion sera envoyée au niveau de la Cour Constitutionnelle qui verra si lesdites propositions cadrent avec la Constitution. Ce sont les résultats de ce travail juridique qui seront alors renvoyés à l’hémicycle. C’est donc sur la base de ces résultats que sera connu le nombre de députés pouvant former un groupe parlementaire.
Il s’agira alors de procéder à la formation des groupes parlementaires à la suite de laquelle le gouvernement devra logiquement démissionner pour permettre au Président de la République de se choisir un nouveau Premier ministre ou de reconduire l’ancien.
Rappelons qu’un groupe parlementaire comptait cinq (5) députés et qu’il y en avait neuf (9) dans la dernière législature. Aussi, il y avait neuf (9) vice-présidents et autant de secrétaires parlementaires.
Cependant, plus royaliste que le roi, le Premier ministre Oumar Tatam Ly proposait dix (10) députés pour former un groupe parlementaire. Sans pour autant consulter la Cour Constitutionnelle comme si le Mali était devenu un pays sans loi sans foi.
Quoi qu’il en soit, rien ne nous surprendra désormais dans le Mali d’IBK car depuis le jour de la prestation de serment du roi de Sébénicoro, la loi a été foulée au pied. Pire, la déclaration publique des biens de « l’irréprochable » IBK n’a jamais été faite a fortiori celle du Premier ministre OTL et de ses ministres. C’est tout cela le renouveau et le Mali d’abord.
Boubacar DABO