Censée protéger les citoyens, une certaine catégorie d’agents de police fait le contraire. Le cas de l’agression d’une dame en mi-juin par des policiers du commissariat des rails. Et depuis, ils courent sans être inquiétés alors que la victime est toujours sous le choc.
La scène paraît insolite : l’agression en pleine circulation d’une dame par des policiers identifiés comme des éléments de la police spéciale des rails. Si ce sont des agents de la circulation routière, on pouvait comprendre leurs agissements. Comme des usagers de la circulation, ces policiers circulent à bord un véhicule tout au long du large boulevard de l’Indépendance. Subitement, les policiers se mettent au travers de la route des motocyclistes. Et ce jour, la bonne dame en moto a eu la malchance de tomber sur des policiers apparemment prêts à en découdre. Evitée de juste par le véhicule des policiers, elle tente de savoir ce qui se passe. Furieux, un policier descend du véhicule et lui donne trois belles gifles au grand étonnement des autres usagers.
Au lieu de calmer son agent, un commissaire de la police qui se trouve dans le même véhicule que le policer tente de nier les faits. Pendant ce temps un autre policier se bat pour arracher de force la moto l’engin à deux roues de la dame. Blessée au doigt, finalement c’est au porteur d’uniforme qui transporte la victime au commissariat du rail ou travaille l’agent agresseur.
Témoin de la scène inhumaine, un usager accompagne la dame mais au commissariat, il a été brutalisé et enfermé. Puisque la victime refuse de céder aux intimidations, un commissaire lui tend un billet de 1000 F CFA comme frais d’ordonnance. Après avoir opposé un niet catégorique, la victime a été soignée dans un centre de santé.
Mais, vu la brutalité de l’acte, elle se confie au tribunal mais finalement c’est au niveau de la brigade territoriale de Bamako-Coura qu’elle a porté plainte. La victime compte se battre pour que son agresseur soit identifié et que justice lui soit faite, car elle est traumatisée depuis cette agression injustifiée.
A. M. C.
source : L’Indicateur du Renouveau