Dans la nuit du 10 au 11 mai aux environs de 23heures, trois individus tous de nationalité béninoise ont abusé sexuellement de F.G, une aide-ménagère âgée de 17 ans dans un chantier à Faso Kanu. Suite à la dénonciation de la victime le lundi 11 mai au niveau du 7ème Arrondissement,dirigé par le Commissaire principal, Alfousseyni Ag Souleymane, la brigade de Recherche de ce commissariat à la faveur d’une enquête a cueilli à froid les trois violeurs.
La pratique ignoble de viol ne semble pas encore connaitre son épilogue au Mali. La plus belle preuve de cette affirmation vient d’être donnée par l’acte de viol commis par trois béninois sur une jeune fille malienne.
Comme dans un film porno, toute la scène s’est déroulée dans un chantier àMagnambougou- Faso Kanu.
‘’F.G’’ est une jeune fille malienne, en service d’aide-ménagère dans ce chantier. Egalement dans ce même chantier en construction, y travaillaient deux maçons et un gardien, tous de nationalité béninoise. Un pays dont les ressortissants font preuve de respectabilité dans notre pays, à l’exception des arnaqueurs sur les réseaux sociaux, dont la plupart viennent du Benin ou de la Côte d’Ivoire. Cette bonne réputation des béninois dans notre pays vient d’être brisée par ces trois ouvriers. Lesquels sont ceux-là même qui ont violé la jeune fille à tour de rôle.
Comment cela s’est passé ?
En effet, selon la déclaration de la victime (F.G), elle s’était rendue à la date et à l’heure indiquée, chez son ami S.D qui est l’un des collègues maçons du chantier pour causer, comme à l’accoutumée. « Ce dernier étant absent, les deux premiers se trouvant sur les lieux m’ont demandé de monter à l’étage. Ils m’ont dit que mon ami y était » a-t-elle raconté.
D’après elle, grosse aura été sa surprise, quand une fois en haut elle s’est rendue-compte que son ami n’y était pas. Au fait, dit-elle, c’était un plan que ces deux maçons avaient longtemps et soigneusement médité, muri et mis en œuvre ce jour. Quelques secondes après que la jeune aide-ménagère eût monté les escaliers, les deux maçons se sont précipités vers elle en haut. Leurs intentions étaient très claires. Et ils n’y voyaient autre chose que de passer à l’acte. Alors l’inévitable se produisit. Malgré son refus catégorique, les deux maçons béninois parviennent à entretenir avec la fille une relation sexuelle en viciant son consentement et en violant son intimité.
Une fois leur libido satisfaite, ils laissent leur proie par terre pour ensuite vider les lieux. La pauvre F.G n’était pas au bout de sa peine, car au moment même où elle se tordait de cette douleur indigne, que le gardien du chantier qui était de retour d’une commission s’approcha d’elle. En faux ‘’bon’’ samaritain, ce dernier a fait semblant de compatir à sa douleur et la proposa de prendre refuge dans sa chambre. Erreur ! Elle n’aurait dû pas accepté la générosité de cet autre béninois, qui était animé des mêmes intentions que ses frères.
A son tour, ce dernier en a profité pour la violer pendant toute la nuit et en la menaçant de la tuer une fois qu’elle osera ouvrir la bouche pour lui dénoncer. Mais, l’on ne peut pas tout prévoir dans la vie. L’intensité de la douleur émotionnelle de F. G, va la pousser à se rendre au commissariat du 7ème arrondissement pour étaler son cauchemar.
Aussitôt l’audition faite, le commissaire Alfousseyni Ag Souleymane instruit illico à sa brigade de recherches d’ouvrir une enquête, qui les a ensuite permis d’interpeller les trois accusés.
Au moment de la misesous presse de cette information, les trois violeurs étaient entre les locaux du 7ème Arrondissement dans l’attente de leur sort qui sera déterminé par le parquet du tribunal de la Grande Instance de la Commune VI.
Par Mariam SISSOKO
Source/ Sursaut