On a voulu salir Habib Sissoko, le président du Comité national olympique et sportif du Mali (CNOSM) et de la Zone II de l’Association des comités nationaux d’Afrique (ACNOA). Il a été chargé à dessein comme cet autre cadre sportif du Mali et patron du basket-ball mondial (FIBA), Hamane Niang. Dans un court droit de réponse, mais d’une rare densité, Ngouda Fall Kane (inspecteur général d’Etat à la retraite, le plus haut corps de fonctionnaire et de contrôle au Sénégal), a balayé d’un revers de la main les accusations de blanchiment d’argent portant sur plus de 15 milliards de FCFA sur 10 ans imputées à Habib Sissoko, par des confrères sénégalais.
En effet, Le journal «Libération» avait fait cette fausse révélation dans un article intitulé : «Les comptes et mécomptes du président Habib Sissoko» (livraison du vendredi 18 juin 2021). Une grave accusation basée sur des extraits d’un rapport de la Centif-Mali et pour lequel le président Sissoko a déjà bénéficié d’un non lieu l’année dernière. L’honneur du patron du Mouvement olympique malien est donc sain et sauf. En ce qui concerne Habib Sissoko, «c’est un coup d’épée dans l’eau car il en sort grandi, au point de mériter davantage la confiance des hauts responsables de l’Olympisme…», a rappelé un confrère la semaine dernière sur Maliweb.
En effet, notre pays a reçu la visite du président de l’ACNOA, M. Moustapha Berraf, venu spécialement au Mali pour confier à Habib Sissoko l’organisation des prochains Jeux Africains de la Zone II. Un événement qui va qui regrouper, outre les pays membres de la zone, d’autres pays africains invités à cette grande fête international de la jeunesse. Et au confrère de conclure, «en un mot comme en mille, c’est un véritable pied de nez aux détracteurs» du président Habib Sissoko qui s’est toujours illustré par son leadership, sa pertinente vision du management et surtout sa farouche volonté de hisser le Mali dans le gotha des nations sportives du continent.
Comme le disent mes oncles du Mandé, «fotè Môgô ban» ! Autrement, littéralement, on survit toujours à la médisance. L’égoïsme, l’hypocrisie, la méchanceté gratuite… peuvent longtemps affecter un destin, mais ne réussiront jamais à le dévier de sa trajectoire !
Source : Le Matin