L’entourage du président intérimaire du CNJ, Satigui reste perplexe quant à ses agissements ces derniers temps. Echanges avec le ministre Koïta, physiquement présent au rassemblement du camp AN KA BEN au nom du CNJ et forte implication dans la mobilisation à Sikasso pour la cause d’IBK lors de sa récente visite dans le Kénédougou. Tout porte à croire que Satigui est dans la lancée de soutenir IBK dans toutes ses actions et même les présidentielles à venir.
Lisez cette confidence d’un des proches de Satigui au sein du CNJ.
« Dans le cadre de la visite d’IBK à Sikasso, une forte délégation du CNJ Mali a quitté Bamako pour Sikasso avec à sa tête le président intérimaire Souleymane Satigui Sidibé pour mobiliser la jeunesse afin de réserver un accueil chaleureux à la délégation du chef de l’État. La question que l’on se pose depuis quand le CNJ est-il partisan? Satigui acculé et menacé aujourd’hui par une plainte portée contre lui par son 2e vice-président sur les malversations de 400 millions de FCFA et désavoué par une bonne partie de son bureau n’a pas d’autres moyens que de porter allégeance au parti RPM avec la complicité du ministre Amadou Koïta. Ce dernier qui aurait promis à Satigui tout son soutien s’il acceptait de mobiliser la jeunesse au tour de la candidature d’IBK en 2018. En contrepartie, le ministre se serait engagé à le soutenir pour son maintien à la tête du CNJ, étouffer la plainte contre lui. Le deal est conclu. Satigui semble s’engager à mobiliser le CNJ derrière la candidature d’IBK. Cela s’est fait sentir à Sikasso. Le ministère de la jeunesse a donné 1 million de francs CFA + un bus, du carburant, une villa à 100 000f jour à Sikasso pour permettre de loger les jeunes du CNJ venus de Bamako. Le CNJ régional de Sikasso était aussi à la charge pour la mobilisation.
Le 08 octobre dernier, lors du meeting politique de soutien au président IBK organisé par An Ka Ben, on pouvait apercevoir Satigui Sidibé dans les tribunes au nom du CNJ pour apporter son soutien au président sans le consentement des membres du CNJ. Aujourd’hui tout est mis en œuvre pour lui faire rallier à la cause. Celui qui insultait partout le RPM est leur désormais allié pour les présidentielles de 2018. »
Correspondance particulière
Le Pays