Dans la capitale, des garagistes pour plus de visibilité, n’hésitent pas à squatter des espaces libres, généralement sur les voies publiques. Qui dit garage, parle aussi de carcasses de voitures, qui par manque d’espace, se retrouvent sur la place publique, pour être réparées. Ce qui peut prendre souvent plusieurs jours, des mois, voire une éternité. Cependant, cette situation constitue de nos jours de véritables raisons d’obstruction de la fluidité de la circulation, et provoquent des embouteillages, voire des accidents.
Ces véhicules en panne, qui s’immobilisent aux abords des goudrons, font pousser de ce fait des garages. Ces garagistes, apprend-on, souvent en manque d’espace, tentent de réparer (au possible) les véhicules en panne sur ces espaces publics. Au pire des cas, c’est-à-dire sans une possible réparation, le véhicule y reste immobilisé, souvent pour l’éternité. Plusieurs trottoirs ont été ainsi transformés en garage, ou en espace de stationnement de véhicules en panne.
Parfois, les mécaniciens dans la l’incapacité de réparer, enlèvent simplement les pièces du véhicule pouvant être utilisées pour la réparation d’autre véhicule. Après cela, la carcasse qui ne sert plus à rien prend racine.
Par ailleurs, on nous informe aussi, que lorsqu’ils n’ont plus d’espace pour travailler, certains mécaniciens trouvent mieux de s’approprier tout espace public disponible à proximité de leur garage. Ainsi, les carcasses de véhicules servent de signalisation comme pour dire qu’il y a un garage à proximité. Malgré la gêne causée, les usagers se débrouillent pour se frayer du chemin, tant bien que mal, en laissant les véhicules encombrer les passages, au vu et au su de agents chargés de la police de la route.
Adam DIALLO