Hier mardi 18 août 2020, les transporteurs routiers ont entamé une grève d’une journée pour exiger la libération de 7 de leurs collègues incarcérés par un certain Alou Sissoko, intermédiaire entre la société SOJA et les chauffeurs pour un présumé vol de carburant.
Entamée depuis hier à minuit, la grève des transports en quelques heures a paralysé la capitale. Les transporteurs routiers ont bloqué l’entrée de la ville ainsi que des points stratégiques notamment le 3è pont de Missabougou, la Tour de l’Afrique, etc. Au moment où nous mettions sous presse, au niveau du 3è pont ainsi qu’au niveau de certains postes de péage des différentes entrées de la ville, les camions et les bennes étaient toujours en place sans entraver la circulation. Selon Yaya Bagayoko, la grève a été bien suivie et les chauffeurs ont été sensibilisés au respect strict des règles édictées par leurs syndicats.
Les concertations entre les différents syndicats de transport et les chauffeurs étaient en cours pour une probable libération de leurs camarades incarcérés.
A l’issue de cet entretien, la délégation conduite par Issa Dembélé est revenue au siège du syndicat national des chauffeurs et conducteurs routiers, libre du Mali (SYNACC-RLM) pour informer de l’évolution de la situation.
« Nous souffrons beaucoup. Nous voyageons de pays en pays pour subvenir à nos besoins familiaux. Plus de trois syndicats notamment SYNACOR, BENGADI et la Coordination sont réunis pour ce combat. Cette grève va continuer jusqu’à la libération de nos collègues. Nous ne voulons pas non plus de liberté provisoire, mais plutôt une libération totale et immédiate », a indiqué M. Dembélé. Il a confié que la grève a été suivie également sur toute l’étendue du territoire national. Selon lui, les points inscrits dans leur plateforme revendicative sont la libération immédiate des sept chauffeurs incarcérés par un certain Alou Sissoko, intermédiaire entre la société SOJA et les chauffeurs.
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