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Chu du Point-G : Les manœuvres désespérées contre le directeur général

Le mensonge, la délation et les coups bas sont devenus une marque de fabrique pour certains médecins et syndicalistes pour déstabiliser le directeur général de l’Hôpital du Point-G et son équipe. Un réseau mafieux dont la partie visible    n’est autre que médecins et alliés syndicalistes  tapis dans l’ombre pour tirer les ficelles à travers les réseaux sociaux et des médias.  Pour mieux comprendre les raisons de ces agissements, L’ALERTE est allée au cœur de ce projet qui risque de freiner l’élan de renaissance de cette structure hospitalière enclenché par le Pr Ilo Bella Diall et son équipe depuis sa nomination en 2018. Et cela, malgré la réduction drastique de la subvention de l’Etat et la conséquence de la pandémie à Covid-19 sur la mobilisation des recettes.

 

Pourquoi l’actuel directeur général est devenu l’ennemi à abattre ? Qui sont les commanditaires du complot ?  Pourquoi les manipulateurs submergent les réseaux sociaux par des anciennes vidéos ? Qu’est-ce qui fait que n’importe quel agent de l’hôpital agit au nom du DG ? Voilà autant de questions qui taraudent les esprits des Maliens en général et les patients en particulier.  En attendant une réponse des animateurs de ce réseau mafieux, le journal ‘’L’ALERTE’’ apporte toute la lumière sur cette cabale déjà vouée à l’échec.  Dans un combat contre la corruption et la mauvaise gestion, le bon sens impose à son porteur de disposer de toutes les informations et surtout de se rassurer que son propre pantalon ne soit pas troué. Cela ne semble pas être le cas pour le Dr Guida Landouré et ses complices qui tirent les ficelles.  Mais la défaite judiciaire du prédécesseur du Pr Ilo Bella Diall n’est-elle pas le point de départ de la cabale ? Ces événements ne doivent-ils pas servir de leçon pour certains sauf si c’est lui-même qui est à la manœuvre depuis sa disgrâce en 2018 ? En attendant la réponse, des sources hospitalières estiment que l’homme n’ayant pas supporté son éjection de son fauteuil de directeur général ne rate aucune occasion pour mettre le pied dans le plat de son successeur. Selon eux, depuis son bureau de chef de service de rhumatologie, l’ancien DG s’implique dans le bicéphalisme syndical que traverse l’Hôpital du Point-G.  Malheureusement pour Fousseny Coulibaly suspendu pour 5 ans et ses manipulateurs qui brandissent la légitimité. Il  a été boudé par le bureau exécutif de l’Untm au profit du Bureau SNSASPF dirigé par Karim Traoré qui serait, selon nos informations, le seul interlocuteur légitime de l’administration.

C’est dans ce milieu de travail sur fond de tension syndicale, des coups bas couronnés par des difficultés financières que le Pr Ilo Bella Diall et son équipe cherchent tant bien que mal la réponse aux besoins des usagers et du personnel.

L’administration face à la réduction de la subvention de l’Etat

De 789 millions de FCFA en 2018, l’Hôpital du Point-G se retrouve avec la maudite de somme de 193 de FCFA en 2021 comme budget de fonctionnement.  Cette réduction progressive de la subvention entre 2018 et 2021 en passant par 2019 et 2020 avec respectivement 335 millions et 176 millions a été le facteur déclencheur des difficultés de la plus grande structure hospitalière du Mali.

Ce qui montre clairement que l’actuel directeur général a hérité d’une situation catastrophique malgré que son établissement soit le plus gros centre d’accueil de la lutte contre la Covid-19.  Ce qui amène d’ailleurs les plus curieux à se demander sur le montant alloué au CHU du Point-G dans le fonds Covid-19 par le gouvernement. Cette réduction drastique de la subvention du gouvernement est à l’origine de l’incapacité de l’administration à répondre à certains besoins pour qui connait l’immensité des charges de cette structure.

Selon une source syndicale, cette subvention est utilisée dans l’alimentation des malades (les femmes fistuleuses, les malades mentaux etc). Cette charge alimentaire est estimée à 113 millions de FCFA. Cela n’est pas sans conséquence sur le volet assainissement. Ainsi de 100 millions, l’administration ne dispose que de 25 millions de FCFA par ans depuis trois ans pour assainir ce vaste domaine de 25 hectares. Alors que certains produits pour l’entretien des blocs opératoires sont vendus à 50000 FCFA le litre. A cela s’ajoutent les pannes fréquentes des équipements d’imagerie dont leurs réparations sont soumises à des contrats d’exclusivité. Pour exemple, le scanner en panne depuis le 11 septembre 2019 a été remis à neuf en décembre 2020 à hauteur de 21 millions et depuis une semaine, il est encore arrêté pour sa N ème panne.

Malgré cette situation effrayante, l’administration hospitalière arrive tant bien que mal à honorer ses engagements vis-à-vis des contractuels et autres prestataires. Le salaire des contractuels, les primes de garde et les ristournes sont payés sur les ressources propres à hauteur de 120 millions chaque 3 mois.

Les ressources propres générées par les prestations de l’hôpital varient par mois entre 17 à 35 millions de FCFA.

Les recettes ont chuté suite à la Covid-19 et une méthode frauduleuse instaurée par certains médecins sans foi ni loi. « L’établissement est sevré d’importantes sommes. Ceux qui s’activent en coulisse pour dénigrer l’administration de l’hôpital sont les mêmes agents qui orientent les patients dans des laboratoires et des cliques privés pour des analyses et autres services qui peuvent se faire au Point-G. Au lieu de travailler à renflouer les caisses de l’hôpital, ils s’investissent dans des actions de sabotage. En plus, il faut ajouter un autre facteur non moins important dans la chute des recettes. Avec une mobilisation de deux millions environ par jour, la pandémie de la Covid-19 a fait chuter les recettes jusqu’à 500 000 FCFA par jour. Le programme d’urgence présidentielle concerne le bloc opératoire, le service des urgences, l’imagerie et le laboratoire. Ces services pourvoyeurs de recettes sont paralysés.  Pour cause, le retard dans l’exécution de ce programme », a déploré la direction de l’hôpital.

Ainsi face à cette situation qui n’est nullement favorable à l’administration pour assurer la maintenance des équipements et l’entretien quotidien de la structure, le directeur général,  Pr Ilo bella Diall s’est fixé comme priorité la gestion rigoureuse des ressources. Cette politique de fermer certaines lignes non indispensables ont permis de faire des investissements dans plusieurs secteurs. Ainsi, le problème d’électricité est réglé grâce à l’acquisition d’un groupe électrogène. En plus de l’électricité, il faut ajouter la réalisation de forages pour faciliter accès à l’eau. D’autres réalisations non moins importantes sont actives de l’équipe du Pr Diall. Il s’agit entre autres de l’acquisition de plus de 400 lits, l’installation de plus 200 ventilateurs, l’acquisition des équipements pour les salles VIP, la rénovation et le renforcement de certains services en équipements etc. Il est important de se dresser contre la corruption. Mais il est aussi honnête de reconnaitre et dire que le CHU a été doté de matériels de qualité ces dernières années. Cela ne semble pas être le cas du ‘’guignol’’ Guida Landouré.

La mafia médicale

Aujourd’hui, les détracteurs du directeur général de l’Hôpital du Point-G sont prêts à toutes sortes de pratiques pour accomplir leur sale boulot.  La scène ressemble à une véritable mafia médicale.  Les patients et autres usagers sont souvent victimes de la ladrerie de  certains médecins. Sans nul doute, Guida Landouré et ses complices n’échappent à cette catégorie de médecins.

Le CHU est devenu un véritable centre commercial pour le compte des cliniques et laboratoires externes. Le cas du patient Youssouf Dramé en est l’illustration parfaite de l’existence de cette mafia médicale. Le nommé Dramé hospitalisé dans le service de Neurologie, consulté par Landouré, selon nos informations, a été transféré à la clinique Keneya pour des analyses toutes faisables au laboratoire du Point-G. Voilà un exemple parmi tant d’autres qui ont poussé l’administration à prendre des sanctions à l’encontre de certains agents parmi eux les plus proches de Landouré.

Dans cette cabale contre le directeur général, Guida Landouré doit revoir sa copie puisqu’avoir le pantalon troué et être au-devant de la lutte contre la corruption est une insulte à l’intelligence humaine.

Nouhoum DICKO 

Source : L’Alerte

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