Les techniques et les bonnes pratiques agro météorologiques ont fait l’objet d’une session de formation au bénéfice des producteurs, sur l’initiative de l’Agence nationale de la météorologie (MALI-METEO), ce jeudi 19 septembre 2019, au centre DIAM-CISS, à Banankoro, dans la commune rurale de Sanankoroba.
Au présidium de la cérémonie d’ouverture de cet atelier, on notait la présence de Mme Mariam Coulibaly, 1re adjointe au maire de Sanankoroba ; M. Mohamed Ould Mamouny, chargé de mission au ministère des Transports et de la mobilité urbaine ; des représentants des services rattachés ainsi des producteurs venus des différentes localités du Pays.
Les travaux étaient présidés par Djibrilla Maïga, directeur général de MALI-METEO. Cette formation d’un jour portait sur les techniques et les bonnes pratiques agro météorologiques.
Dans son discours d’ouverture, M. Djibrilla MAIGA, directeur général de MALI-METEO, a fait savoir que les changements climatiques constituaient l’un des défis majeurs du vingt-unième siècle pour le développement économique, social et environnemental. Ensuite, M. Maïga a rappelé que ces dernières années, dans notre Pays, les événements météorologiques étaient parfaitement des illustrations. À cet effet, le patron de Malimétéo a cité le démarrage tardif et une fin précoce de l’hivernage. À cela s’ajoute selon le DG de MALI-METEO, des séchasses prolongées, des pluies intenses, des fortes chaleurs ayant occasionné des pertes en vies humaines ainsi que des impacts négatifs sur les activités sociales et économiques.
Concernant les objectifs de la formation, le président de la séance a dit qu’il s’agissait d’informer et de former les services d’encadrement ruraux et les producteurs ruraux sur les meilleures pratiques et techniques météorologiques. Aussi, cet atelier vise-t-il à réunir les producteurs et les utilisateurs desdites informations en vue de renforcer la collaboration entre l’institution des services météorologiques et climatiques…
Pour Djibrilla MAIGA de MALI-METEO, les décideurs et les usagers des secteurs sensibles au climat ont besoin des produits et outils appropriés afin de renforcer leurs capacités de résilience face aux impacts actuels et projetés des phénomènes météorologiques extrêmes sur les routes, les consommations d’électricité et d’eau. Parmi ces impacts météorologiques figure, selon DG MAIGA, la propagation des maladies et épidémies et de l’assainissement des différentes villes. Il a informé que c’est dans ce contexte que la banque africaine de développement, à travers son Fonds spécial pour le développement climatique, a appuyé le gouvernement du Mali pour améliorer le réseau d’observations météorologiques pour renforcer la résilience de notre Pays face au changement climatique.
S’agissant du but de l’atelier, Djibrilla Maïga a fait savoir qu’il s’agissait de renforcer les capacités de MALI-METEO à fournir aux utilisateurs des secteurs socio-économiques des informations et services météorologiques et climatologiques de bonne qualité susceptibles pour une meilleure prise de décision afin de gérer les risques climatiques. Pourque ces informations contribuent au renforcement des capacités selon lui, il faut des mécanismes nationaux et locaux de suivi et d’alerte précoce afin de prévenir les risques de catastrophes, sauver des vies humaines et préserver les moyens de subsistance… L’information et la sensibilisation permettent aux utilisateurs à se préparer à faire face aux phénomènes météorologiques et les climatiques extrêmes afin de soutenir le développement durable, la prévention des risques de catastrophes et l’adaptation aux changements climatiques et à la réduction de la pauvreté.
PAR SABA BALLO
Source : Info-Matin