Vendre et acheter dans la saleté. C’est la triste réalité que vivent aujourd’hui les commerçants du marché de Dabanani. Les ordures sont entassées dans le centre du marché rendant ainsi difficile le passage des usagers motorisés ou même pour les piétons.
Cependant, si l’on accuse le Gouvernement par rapport à la situation avec le contrat signé avec Ozone, certains estiment que les commerçants sont eux aussi responsables de la situation. Dès son arrivée au pouvoir, le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, a visité certaines capitales africaines dont Kigali, la capitale Rwandaise ou encore Accra, celle du Ghana. Lors de ces périples, le chef de l’Etat impressionné de la qualité d’assainissement ou tout simplement la propreté de ces villes africaines, Ibrahim Boubacar Keïta, n’ayant pas caché sa jalousie de rendre la ville de trois caïmans plus coquette comme ces villes africaines. Le Président de la République a mis en place des mécanismes pour atteindre son objectif. D’où l’arrivée d’Ozone au Mali, une entreprise marocaine évoluant dans le domaine de l’assainissement. Dans le souci de traduire cette volonté du Président de la République en réalité, la Mairie du District de Bamako a noué un contrat de partenariat avec l’entreprise en question. C’est ainsi que la société marocaine a commencé à opérer dans la capitale malienne et pourrait s’étendre dans les années à venir dans d’autres villes du Mali si cette première expérience a été satisfaisante. Aujourd’hui, c’est la déception totale chez les Bamakois. Les opérations d’évacuations des dépôts de transit ne sont plus réalisées à hauteur de souhait. Cependant, si l’on accuse le Gouvernement de la situation avec le contrat signé avec Ozone Mali. Il faut reconnaitre que les commerçants sont eux aussi responsables de la détérioration de leur environnement et leur espace de travail.
Lamine SISSOKO
Par La Nouvelle Patrie