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Centrafrique: François Bozizé nie toute implication dans les troubles et soutient l’intervention française

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L’armée française a déclenché son opération en Centrafrique avec un renforcement dans un premier temps vendredi des patrouilles à Bangui, la capitale, qui vit dans la psychose de nouvelles tueries, après les massacres et les violences qui ont fait au moins 300 morts depuis jeudi selon certaines sources. L’ancien président centrafricain François Bozizé, renversé le 24 mars dernier, joint à l’étranger, nie une quelconque responsabilité dans ces violences.

«Loin de Bangui, à 3 000 – 4 000 kilomètres, y a-t-il des preuves particulières (de mon implication NDLR) ? Mais c’est la Seleka ! La Seleka a provoqué la violence depuis son arrivée, depuis son évolution à partir du nord-est, jusqu’à Bangui ! Après la prise de pouvoir ils continuent ! Pourtant, il est évident que les anti-Balakas ne peuvent pas mener seuls une attaque aussi coordonnée.

La Seleka a pillé, violé, brûlé des maisons, incendié des greniers dans les fins fonds des villages en province-. Et c’est la jeunesse de cette population qui s’est soulevée pour créer l’anti-Balaka.

Anti-Balaka signifie tout simplement se révolter contre les envahisseurs avec les moyens du bord… Moi, je ne suis pas avec eux. Bien sûr, certains sont de ma région natale. Mais c’est l’émanation du peuple centrafricain.

Je peux avoir des sympathisants. C’est normal. Dans la situation actuelle, ils doivent se référer à une personne qui leur avait accordé le bonheur, la paix, la joie, la tranquillité. C’est bien Bozizé !»

François Bozizé affirme apprécier l’intervention française

« Le 24 mars, lorsque je quittais Bangui, avant de quitter j’ai remis à l’ambassadeur de France une lettre dans laquelle je demandais l’intervention de la France, pour la sécurité de la République centrafricaine.

Il semble que cela n’ait pas été compris. Je n’ai pas manqué d’attirer l’attention de certains chefs d’Etat de l’Afrique centrale deux mois après mon départ. Est-ce qu’ils ont compris mon cri d’alarme ? J’ai réussi à arriver en France il y a trois, quatre mois. J’ai répété cela à RFI. Donc pour moi c’est bienvenu tout simplement. C’est quelque chose que j’avais souhaité depuis toujours !

Ce n’est pas la première fois que la France intervient en République Centrafricaine ou en Afrique. Nous n’avons pas honte, lorsque la France intervient, lorsque nous avons des difficultés.

Nous regrettons que ce soit en retard, alors que c’est le grand désastre dans le pays. Mais ils auraient dû intervenir le plus tôt possible, avant qu’il ne soit trop tard. Je n’ai pas été compris ; les conséquences sont là. C’est le grand désastre. Voilà ».

 

Source : RFI

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