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Centrafrique: Bangui connaît toujours la violence

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En Centrafrique, après un timide répit ces derniers jours, des tirs ont repris samedi tôt dans la matinée dans le nord de Bangui, suivis de violences dans plusieurs quartiers de la ville. Dans la soirée, le calme semblait revenu dans la capitale centrafricaine où patrouillent les forces françaises de l’opération Sangaris et de la Misca, sur fond de calme précaire et trompeur.

Les violences de samedi n’atteignent pas l’ampleur des affrontements observés ces dernières semaines, mais la situation reste très volatile à Bangui. Tout a débuté très tôt dans le 5e arrondissement de la capitale. Des tirs ont été entendus, suivis d’affrontements à l’arme blanche.

Selon la Croix-Rouge centrafricaine, au moins 7 personnes ont perdu la vie. Quelques heures plus tard, c’est au rond-point de Pétévo dans le sud de Bangui que des violences ont éclaté, suite à une altercation entre un chauffeur de taxi, ses passagers et des commerçants du quartier. Bilan : 4 morts selon plusieurs sources.

Ces violences ont semé la panique dans ce quartier de Pétévo décrit comme résidentiel, et relativement épargné par la crise jusqu’à présent. Selon des témoins, une partie de la population aurait fui vers le camp de déplacés de Bimbo situé à proximité.

La Croix-Rouge centrafricaine s’inquiète de voir se multiplier les exactions à l’arme blanche. « Les gens savent que les fusillades sont facilement repérables, alors ils utilisent des armes blanches », explique un observateur. Signe selon lui que si les méthodes changent, le niveau de tension, lui, ne baisse pas.

Un commandant de police de Bangui vient de passer 24 heures aux mains d’ex-Seleka avec son fils, retenu lui aussi. Il s’agit du chef d’une des fanfares de police de la ville. Il a été interpelé vendredi matin en pleine ville par des membres de l’ex-Seleka, selon une source policière, alors qu’il était venu récupérer ses instruments au commissariat central pour les mettre à l’abri après un cambriolage.

Les deux hommes, le père et le fils, ont passé 24 heures dans la caserne de Kasai. Ils ont été relâchés samedi matin après avoir finalement été entendus par le procureur de Bangui, selon lequel il ne s’agit que d’un malentendu.

rfi

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