Dans le cadre de la commémoration de la journée internationale des droits des femmes, 8 mars, l’association Yeleen en partenariat avec le projet d’Appui à la lutte contre la corruption pour et par l’égalité des genres au Mali (LUCEG) a organisé, le jeudi 21 mars 2024, à la maison de la femme de la rive droite de Bamako, une conférence débat sur le thème : « l’importance de la représentativité des femmes dans la vie publique ». A cette occasion, la présidente de Yeleen Mme Aïssata Bocoum était accompagnée par Mme le Mme Haïdara Oumou Touré, élue de la commune V du district de Bamako, le chef de quartier de Sabalibougou, M. Dramane Keïta et la représentante du projet LUCEG, Mme Tembely Maïmouna Traoré.
Après une visite et dons de kits de dignité, les 9 et 10 mars respectivement au centre spécialisé de détention, de rééducation et réinsertion de Bollé et au site des déplacés internes de Tintimbougou à Baguineda ou l’association Yeleen a mis un accent sur les droits des femmes, le genre et la santé de la reproduction, la revoilà encore sur un autre chantier, cette fois-ci, sur le rôle et la place des femmes dans la lutte contre corruption. « En tant que femmes, nous devons nous engager activement dans la lutte contre la corruption, en refusant toute forme de compromission, en dénonçant les pratiques frauduleuses et en promouvant la transparence et la responsabilité. Nous devons être des exemples de probité et d’intégrité, inspirant ainsi les générations futures à suivre notre exemple » a indiqué dans son allocution, la présidente de l’association Yeleen, Mme Aïssata Bocoum tout en invitant à s’engager dans la lutte contre la corruption, la promotion de la bonne gouvernance afin de construire un avenir meilleur pour tous.
Sans oublier la place importante des hommes dans ce combat, Aïssata Bocoum estime que c’est « ensemble, femmes et hommes, unis dans un même élan de justice et d’équité, nous pouvons œuvrer pour un monde plus juste, plus transparent et plus respectueux des valeurs fondamentales »
Placée sous le thème « l’importance de la représentativité des femmes dans la vie publique », à l’instar du thème national « représentativité des femmes à la vie publique et politique : défis, enjeux et perspectives », la représente de la mairie de la commune V, Mme le Mme Haïdara Oumou Touré estime que « la représentativité des femmes dans la vie publique est bien plus qu’une question de parité numérique ». Pour elle, c’est « une question de justice, d’équité et de diversité ».
C’est pourquoi, selon elle, encourager la participation active des femmes dans la vie publique, c’est contribuer à la création d’une société « plus juste, plus équitable et plus démocratique » et par ricochet ouvrir la voie à de nouvelles idées, de nouvelles approches et de nouvelles solutions pour un monde plus juste.
Si le rôle que joue la femme dans une société varie d’un pays à un autre ou d’une culture à une autre, la représentante de LUCEG, Tembely Maïmouna Traoré reste tout de même convaincue que les femmes, à tous les niveaux, jouent un rôle vital en matière de développement durable. Elle s’est réjouie que des espaces comme ça permettent, non seulement, de faire le point sur l’état actuel de la participation des femmes et des jeunes filles dans la vie publique, mais aussi permettent par ricochet de soutenir l’objectif de LUCEG en termes de renforcement du pouvoir des jeunes filles et femmes contre les pratiques discriminatoires.
Issa Djiguiba
Source: Le Pays