Les administrateurs de l’Office national de la santé de la reproduction se sont réunis en marge de leur deuxième session ordinaire, le jeudi 14 mars 2024. Au menu, le bilan de l’exercice 2023 et les perspectives. Une occasion pour le Directeur général, Dr. Ben Moulaye Idriss de souligner la nécessité de mettre en œuvre certaines initiatives qui amélioreront les indicateurs de la santé de la reproduction avec effet positif sur le nombre de décès évitables dans le domaine.
Placée sous la présidence du ministre de la santé et du développement social, représenté par son secrétaire général, l’Office national de la santé de la reproduction (ONASER) a tenu, le jeudi 14 mars dernier, la deuxième session ordinaire de son Conseil d’administration portant, entre autres, sur l’examen et l’adoption du rapport d’activités du 1 janvier au 31 décembre 2023 ; l’examen et l’adoption de l’exécution du budget du 1 janvier au 31 décembre 2023 ; l’examen et l’adoption du projet du plan opérationnel de 2024 ; l’approbation de la liste du comité scientifique et technique ; l’examen et l’adoption du projet de budget de 2024 et en fin l’examen des nouvelles initiatives (intégration des services, déploiement des étudiants en médecine en fin de cycle et des élèves Sage-femmes en fin de cycle, le centre mère Adolescents jeunes (MAJ) pour la proximité des soins aux plus démunis) qui aideront à améliorer les indicateurs de la santé de la reproduction.
Selon les statistiques données lors de ce Conseil, l’Office national de la santé de la reproduction a réalisé un faible taux de mobilisation financière l’année dernière. Une chose qui est due, selon les administrateurs à : l’arrêt de financement de certains partenaires liés à la crise socio-politique ; la non comptabilisation des activités de l’ONASR directement exécutées par les partenaires ; la non réalisation des activités inscrites dans la convention UNFPA Ministère de la Santé et du Développement Social ; le non financement des activités sur le Budget d’Etat à hauteur de souhait, entre autres.
En effet, sur une prévision de Deux Milliards Quatre Cent Soixante Douze Millions Cinq Cent Dix Neuf Mille Trois Cent (2472 519 300) FCFA comme budget de fonctionnement annuel au titre de l’exercice 2023, l’ONASER, a pu mobiliser qu’Un Milliard Deux Cent Quatre Vingt Dix Millions Sept Cent Trente Mille Trois Cent Quatre Vingt Dix Sept (1290 730 397) FCFA, soit une réalisation de 32,20%. En même temps, on note que les activités programmées dans le plan opérationnel ont été exécutées, à 52,20%.
C’est pourquoi en perspectives, le Directeur souligne que l’année 2024 fera la mise en place de nouvelles initiatives pour améliorer les indicateurs de SR afin de réduire les décès évitables, et les annonces des partenaires doublés d’engagement du personnel à relever les défis.
Par la même occasion, il a attiré l’attention des administrateurs sur l’insuffisance de ressources financières pour intensifier les activités promotionnelles en faveur de la planification familiale au Mali. Une méthode dont le rôle est crucial, selon lui, dans la stratégie de réduction de la mortalité maternelle et néonatale.
Tout en remerciant les partenaires techniques et financiers qui accompagnent l’ONASR dans ses missions, le Directeur a fait l’état des dépenses exécutées qui se chiffre à Un Milliard Deux Cent Quatre Vingt Dix Millions Sept Cent Trente Mille Trois Cent Quatre Vingt Dix Sept (1290 730 397) FCFA, soit un taux d’exécution de 100% des recettes mobilisées.
De l’autre côté, le secrétaire général du ministère de la santé et du développement social a tenu à remercier les partenaires techniques et financiers ainsi que efforts fournis sur le terrain dans le cadre de l’amélioration des indicateurs. «Je profite de l’occasion pour renouveler mes sincères remerciements aux partenaires techniques et financiers pour leurs appuis divers et variés. J’associe à ces remerciements à toutes les associations, les organisations de la société civile, les sociétés savantes pour les actions sur le terrain en vue d’améliorer les indicateurs » a indiqué le représentant du ministre.
Issa Djiguiba
Source: Le Pays