Mariée il y a seulement trois mois, Fatoumata vivait une vie heureuse de femme au foyer. Son mari Bourama est un homme très respectueux qui ne lui imposait aucune obligation. Couturier siégeant non loin de son domicile, Bourama passe la majeure partie de son temps dans son atelier surtout à l’approche de la fête de Tabaski où il était le plus souvent débordé par la clientèle. Cependant, Fatoumata, malgré toute l’attention et le respect de son mari témoignaient, pensait qu’il manquait du piquant dans leurs relations : monsieur n’était point jaloux. La jeune mariée influencée par ses copines eut alors la malencontreuse idée de mettre en place un plan machiavélique dans le seul dessein de rendre vert de jalousie son homme.
Ainsi, Fatoumata avait acheté une paire de chaussures neuves pour homme dont le numéro était 45 et la mit devant la porte d’entrée de leur chambre. Puis elle attendra impatiemment l’heure du retour de Bourama pour poursuivre son plan. Puisque c’était à l’approche de la fête de Tabaski, ce dernier ne rentrera de son atelier qu’aux environs de 3 heures du matin.
Dès qu’elle l’entendit arriver, Fatoumata s’est mis à faire des cris comme si elle était en plein ébat. La réaction de Bourama fut immédiate. En effet, celui-ci, sans chercher à comprendre, s’est emparé d’une machette et repartit dans la cour pour attendre sa femme terminer son acte. Celle-ci étonnée de la réaction plus que docile de son homme sortit de la chambre en voulant lui exiger des explications. Fatoumata qui ne portait sur elle qu’un simple pagne se fit taillader le corps par Bourama. Elle n’a pu s’échapper qu’avec l’aide des voisins. C’est seulement à la police que Bourama apprendra que tout ceci n’était qu’une mise en scène de sa femme pour le rendre jaloux.
Soumba Diabaté (Stagiaire)