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Candidature interne de l’Adema/PASJ : Le piège du comité exécutif à éviter

Une bataille gagnée, mais pas une guerre pour les militants du parti de l’Abeille solitaire. Si l’Adéma/PASJ a finalement décidé d’aller à la présidentielle de 2018 ce ne sera que calmer les ardeurs et non pour conquérir le pouvoir. La bonne manière voudrait que les responsables du parti encore membres du gouvernement, se retirent pour mieux  préparer la dite élection. Tel n’est toujours pas le cas. Et derrière cet acte qui surprend plus que d’un se trouve un document  appelé  le rapport de la commission Moustapha Dicko.

 L’Adéma/PASJ pourrait présenter un candidat au 1er tour tout en restant dans le partenariat avec le président de la République. L’Adéma reprend ainsi sa liberté de parole et d’action sur toutes les questions d’importance nationale, selon la vision de ses militants et son projet de société en laissant la porte ouverte à de nouvelles négociations entre les deux tours. Limpide ! Et c’est ce que recommande le rapport de la commission Moustapha Dicko.

Cette commission avait pour mission de statuer sur la question d’une probable candidature interne du parti à l’élection présidentielle de 2018. Ce passage du rapport relève de l’option III proposée sur la question, candidature interne du parti.

La première option parle de la logique de l’accompagnement de l’actuel président de la République. Et l’option II soutient une candidature interne mais ne diffère pas beaucoup de l’option III qui  parle de la logique d’une alliance au 2e tour. Logique d’une alliance au 2e tour ? Il s’agit bien d’une alliance avec la formation politique de l’actuel président de la République. Et  c’est sans doute ce qui se prépare.

 Comment éviter le piège ? 

Après s’être battus contre vents et marées pour exiger une candidature interne au parti  à la présidentielle de 2018, les militants de l’Adéma/PASJ devront maintenant s’engager davantage pour dévier le piège du comité exécutif  consistant à éviter toute candidature  pouvant constituer la moindre menace ou résistance à la réélection de l’actuel président de la République. De ce fait, les prétendants déjà affichés, à l’image de Kalfa Sanogo ou de Dramane Dembélé, ne doivent pas espérer pour avoir la bénédiction du comité exécutif pour défendre les couleurs du parti en 2018.  A condition que leurs soutiens respectifs mouillent encore le maillot.

D. SAMAKE

 

Source: La Sirène

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