Vainqueur de la CAN-2017, le Cameroun est également le pays hôte de l’édition qui se tiendra du 15 juin au 13 juillet l’année prochaine.
Mais des doutes planent sur la capacité du pays, dont le football est en proie à de graves difficultés financières, à organiser la compétition.
Dans un communiqué, la CAF pointe « un retard important dans la réalisation des infrastructures ».
« La décision finale sera rendue fin novembre après la dernière visite d’inspection du cabinet d’audit Roland Berger et de la CAF », a précisé l’organisation panafricaine.
Une commission mixte de la CAF et de la Fédération internationale du football (Fifa) se rendra au Cameroun « pour étudier les questions de sécurité », a-t-elle ajouté.
Le président de la CAF Ahmad Ahmad avait confié à l’AFP en avril que, « vu la prédisposition du chef de l’Etat (Paul Biya), tout le monde va s’y atteler et aller de l’avant ». M. Biya avait assuré que son pays serait « prêt » pour la tenue de la CAN-2019.
Le football camerounais connait une grave crise. La ligue professionnelle a décidé en juillet de suspendre les championnats de Ligue 1 et de Ligue 2 pour « défaut de moyens financiers ».
La fédération camerounaise (Fécafoot) est actuellement sous tutelle de la Fifa jusqu’à décembre au moins.
Le Maroc, candidat malheureux à l’organisation du Mondial-2026 (attribué au trio USA/Mexique/Canada), est régulièrement cité par les médias comme remplaçant probable du Cameroun pour la tenue de la CAN-2019.