Une histoire qui rend dingue. Et cela se passe au Cameroun.
Les autorités camerounaises viennent d’interdire la tenue d’un colloque sur Ahmadou Ahidjo du nom du premier président du Cameroun décédé il y a longtemps.
Le premier colloque portant sur l’ancien chef de l’Etat camerounais Ahmadou Ahidjo, décédé le 30 novembre 1989 et enterré à Dakar au Sénégal, que s’apprêtait d’organiser par des leaders politiques, des personnalités et des associations de la société civile les 7 et 8 février 2014, à Garoua (Nord) et ville natale de l’ex président, a été interdit par les autorités camerounaises.
La décision d’interdiction prise par le gouverneur de la région du Nord Joseph Otto Wilson, intervient au terme d’une concertation avec des organisateurs, rassemblés au sein de l’association Justice plus et du Centre africain d’études stratégiques pour la promotion de la paix et de son développement (CAPED) a-t-on appris de sources concordantes.
Le mandataire Aboubakar Ousmane Mey, a affirmé que l’autorité administrative lui a signifié une fin de non-recevoir catégorique. « Pourquoi n’organisez-vous pas votre conférence ailleurs, comme par exemple à Yaoundé où se trouve le siège des institutions ? Pourquoi seulement à Garoua alors que l’ancien président était le président de tous les camerounais ? Je n’autorise pas cette rencontre à Garoua », aurait clairement signifié l’autorité administrative, aux organisateurs, entouré du gotha sécuritaire de la région du Nord.