Le président de l’Association Tabital Pulaaky, Abdoul Aziz Diallo a accusé l’armée burkinabé d’exactions contre les civils peuls dans le village de Gorgadji où l’armée avait fait un ratissage lors de laquelle plusieurs personnes sont morte
Après le massacre 20 personnes par le djihadiste principalement des fulsé à Gorgadji dans la région du Sahel, un détachement de l’armée burkinabé à Gorgadji était arrivé le 7 octobre dernier à Dolman. « Les soldats Burkinabés avaient arrêté et tué plus de 40 Peuls composé de Djawambé et Gaobé », dit Abdoul Aziz Diallo, président de l’Association peul Tabital Pulaaku Mali.
« Parmi les victimes il y avait des femmes enceintes, des enfants à bas âge et des vieilles personnes. Un véritable carnage génocidaire selon les témoins », dit-il à Nord sud journal. Selon les informations de l’Association Tabital Pulaaku, les soldats burkinabés avaient « arrêté et exécuté 16 personnes à Petel-Tchoudingel à 5km au Nord-est de Oulfouhalfa ».
Alors que la télévision du Burkina Faso a annoncé plutôt la mort d’une trentaine de terroristes dans la zone de Gorgadji (Région administrative du Sahel) par les forces de défense burkinabè. Le maire de Dori, Aziz Diallo, qui s’est exprimé sur sa page Facebook à l’annonce de cette nouvelle, a indiqué qu’il y a plus « de 6 mois que ce département (Gorgadji, Ndlr) entier était aux mains des forces rétrogrades, occasionnant notamment de nombreux déplacés et une situation humanitaire des plus inquiétante ».
Pour l’édile de la capitale de la Région du Sahel, les forces de défense et de sécurité doivent maintenant remonter et sécuriser l’axe Gorgadji-Arbinda-Djibo. Il a aussi manifesté sa compassion à l’endroit des familles des maires de Gorgadji et celui de Markoye enlevés par les présumés terroristes.
NORDSUD JOURNAL