Comme on s’en doutait, l’attaque qui a visé l’ambassade de France et l’Etat-major des armées burkinabé, à Ouagadougou, le vendredi dernier, a été revendiquée par le groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM) ou (JNIM) d’Iyad Ag Ghali. La revendication a été faite hier samedi.
Le bilan officiel et de source sécuritaire française des attaques font état de 8 morts parmi les militaires et 12 blessés en état d’urgence absolue.
Huit assaillants ont en outre été tués pendant ces attaques. Un précédent bilan établi vendredi par des sources sécuritaires françaises faisait état d’au moins 28 morts. Aucun blessé français n’est à déplorer.
Selon le communiqué parvenu à l’ANI, l’opération visait à venger la mort de plusieurs membres du groupe dont Hassan al Ansary, un chef militaire tué lors d’un raid de Barkhane sur des positions du JNIM, dans la nuit du 13 au 14 février 2018, entre Boughessa et Tin-Zaouatène, dans la région de Kidal.
Il faut dire que les cibles de l’attaque de Ouagadougou étaient bien choisies. Il s’agit de l’ambassade de France et l’état-major des armées burkinabé à qui abritait une réunion du G5 Sahel. Tout un symbole. La question qui se pose état de savoir comment les assaillants ont-ils eu écho de la tenue de cette réunion ? Y-aurait-il des complices ?
Aussi, le choix du jour pour commettre cette attaque n’était pas aussi fortuit. En effet, c’était un certain 2 mars 2017 que l’annonce de la création du JNIM a été faite. Sans doute que c’était pour les membres de ce groupe l’occasion de souffler leur première bougie. Malheureusement, cela s’est fait dans le sang.
Source: kibaru