Selon nos sources, Tombouctou longtemps épargné pour les contrôles techniques et autres pièces justificatives à cause de la crise serait en passe de renforcer les mesures de surveillance, sécurité oblige.
Depuis le vendredi 1ier avril 2016, une campagne pour le contrôle des vignettes est effectuée pour engins à deux roues. Le hic dans ce cas précis est que la plupart des motos ne dispose pas du précieux sésame. Le peu de vignettes en circulation sont trafiquées ou volées. Ainsi, toujours selon la même source, la cour de la Mairie de Tombouctou s’est transformée en une véritable fourrière. Une centaine de motos y sont parquées et le guichet des services de finances est désormais pris d’assaut. Espérons que ce renforcement des contrôles techniques et autres pièces justificatives portent largement fruit et qu’il ne se transforme pas en du rançonnage comme c’est le cas à Bamako et dans les principales villes du Mali. Les policiers sont appelés à faire preuve d’un professionnalisme sans faille avec tact et délicatesse.
Agriculture périurbaine à Bamako : Une perspective économie potentielle
La Direction Nationale de l’Agriculture (DNA) a organisé, les 6 et 7 avril 2016 dans la salle de conférence de la Direction Financière et Matérielle du ministère de l’Agriculture, un atelier sur l’agriculture périurbaine. Cet atelier avait pour objectif de promouvoir l’agriculture urbaine et périurbaine dans un cadre de développement harmonieux et durable.
Selon M. Seydou Keita, représentant du ministre en charge de l’agriculture, si l’agriculture extensive pratiquée par les producteurs ruraux est bien connue de tous et mieux encadrée, il n’en est pas de même de celle pratiquée par les producteurs installés dans les villes et autour des grandes villes. Cette agriculture périurbaine et urbaine est complémentaire à celle pratiquée en milieu rural. Elle mérite d’être mieux connue et mieux soutenue, a-t-il expliqué.
Il a poursuivi que l’un des objectifs majeurs de l’agriculture malienne, est d’exploiter au mieux le potentiel de production existant avec la mobilisation et l’utilisation efficiente des ressources disponibles. Ceci ne pourra se faire qu’avec une utilisation judicieuse de tous les systèmes d’exploitation et dans toutes leurs composantes, à savoir : l’agriculture rurale, l’agriculture familiale et l’agriculture périurbaine et urbaine.
Situation alimentaire et nutritionnelle au Mali : 423 000 maliens ont besoin d’aide alimentaire immédiate
Le Système d’Alerte Précoce (SAP) a rendu public les résultats de l’analyse de la situation de l’insécurité alimentaire aigue au Mali lors d’une réunion de restitution des résultats du cadre harmonisé. C’était le mardi 4 avril 2016 à l’Azalaï hôtel Salam de Bamako placée sous la présidence de M. Oumar Ibrahim Touré, commissaire à la sécurité alimentaire en présence de Mamy Coulibaly, coordinateur national adjoint du SAP ainsi que de plusieurs autres personnalités. D’après les résultats présentés, la situation est jugée globalement acceptable. Mais malheureusement plus de 423 000 personnes ont besoin d’aide alimentaire immédiate. Des actions de résilience doivent être menées pour 3 029 128 personnes qui sont en situation de stress ou en situation alimentaire difficile.
A l’issue de la restitution, le Commissariat à la sécurité alimentaire a recommandé, entre autres, la mise à la disposition à temps des informations par les services techniques fournisseurs d’information, l’adaptation des outils d’évaluation de la sécurité alimentaire au contexte urbain et la poursuite du renforcement des membres du comité d’analyse.
Pour le commissaire à la sécurité alimentaire, il faut améliorer les outils d’existence des populations. Leur amélioration permettra aux populations d’avoir des revenus et de sortir de ce cadre d’assistanat, a-t-il conclu.
Source: InfoSept
