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Brésil: sur la sellette, Dilma Rousseff reçoit la flamme olympique

Suspectée d’avoir maquillé des comptes public, Dilma Rousseff a reçu la flamme olympique mardi à Brasilia alors qu’elle attend son procès. L’acte est symbolique: elle ne pourra peut-être pas assister aux Jeux en tant que présidente.

Presidente Bresil Dilma Rousseff flamme olympique

La flamme olympique a atterri mardi à Brasilia, la capitale brésilienne, alors que leBrésil est embrasé par une crise politique. Une première étape hautement symbolique pour la célèbre torche, partie de Grèce et remise mardi à Dilma Rousseff, la présidente du Brésil, touchée par un processus de destitution. La présidente contestée a reçu la feu sacré de la main de Fabiana, capitaine de l’équipe de Brésil féminine de volley, double championne olympique en titre, et sélectionnée comme première relayeuse de la flamme sacrée.

“Nous traversons une période très difficile, vraiment critique de l’histoire du pays et de l’histoire de la démocratie mais le Brésil saura offrir le meilleur accueil aux athlètes et aux visiteurs étrangers”, a déclaré dans la foulée Dilma Rousseff, qui sait les risques qui ombragent sa présidence.

Une procédure de destitution de 180 jours

Si le Sénat décide, à la majorité, d’écarter la présidente du pouvoir, elle risque de ne pas assister aux Jeux olympiques de 2016 sous ce titre. Car la procédure de destitution qui la vise la retirera à ses fonctions pendant 180 jours, au maximum. Alors, elle devra quitter les locaux de la présidence et ne percevra plus que la moitié de son traitement. Même si elle pourra encore loger dans la résidence de fonction.

Suspectée d’avoir maquillé les comptes publics, la présidente brésilienne passera en procès devant les sénateurs. A la suite de quoi un vote des deux tiers sera requis pour la destituer.

Durant cet épisode de tourmente, la torche olympique va traverser plus de 300 villes, voguer à bord d’un canoë ou monter à cheval. Ce sont 12 000 relayeurs qui se passeront le feu jusqu’à son arrivée, le 5 août, au stade Maracana de Rio, ce qui sonnera le coup d’envoi des JO en terre sud-américaine.

Des records d’impopularité

Si Dilma Rousseff est écartée, elle sera en toute vraisemblance remplacée par son vice-président, Michel Temer. Leader du parti centriste PMDB, le premier du pays, il est accusé par la présidente en titre d’avoir fomenté un “coup d’Etat” parlementaire. De son côté, l’ex-guerillera de 68 ans, qui bat des records d’impopularité, n’a plus la confiance des députés, qui ont avalisé à une majorité écrasante le processus de destitution.

Ces gros cafouillages “n’affectent en rien la préparation des Jeux”, assure toutefois à l’AFP le ministre des Sports, Ricardo Leyser. “Notre plan de prévisions et d’exécution a été très bon”, poursuit-il. Mais la présidente semble empêtrée dans une ambiance de fin de règne et a, selon le quotidien Folha de Sao Paulo, “donné l’ordre de vider ses tiroirs”.

Source: L’Expresse

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