Maintenant que l’État islamique au Grand Sahara est «durablement affaibli», la France souhaite s’attaquer au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, lié à al-Qaida.
Un an après le sommet de Pau, en janvier 2020, Barkhane cherche à se fixer de nouveaux objectifs. La réunion qui se tient lundi et mardi à N’Djamena entre notamment les pays du G5 (Mali, Mauritanie, Niger Burkina Faso et Tchad) et la France doit permettre de les officialiser. Au pied des Pyrénées, il avait été décidé de concentrer les efforts sur la zone dites des trois frontières, entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, terrain de déploiement des djihadistes de l’État islamique au Grand Sahara (EIGS), désigné ennemi numéro un. Une stratégie qui a porté ses fruits. L’EIGS est, selon un haut officier français, «durablement affaibli» et les trois frontières, mieux contrôlées.
Désormais, Barkhane, tout en «consolidant ses gains», souhaite se tourner vers l’autre mouvement islamiste actif dans la zone, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), lié à al-Qaida, et, assure-t-on à l’Élysée, «viser sa plus haute hiérarchie». Une stratégie qui étonne. «Autant, à Pau, l’idée de concentrer
Source : Le Figaro