Dans la lutte contre les groupes armés terroristes, un groupement commando de la Force Barkhane effectue des Patrouilles de recherche et d’action dans la profondeur (PRAP). Déployées sur le terrain à bord de véhicules légers, ces patrouilles ont la particularité de mener leurs missions avec une grande autonomie. Elles ont cependant besoin d’être régulièrement ravitaillées. Retour sur une mission de ravitaillement qui exige précision et rapidité.
Déployés dans le désert durant plusieurs jours, le rythme des commandos ne faiblit pas, de jour comme de nuit. Leur mission est de harceler les Groupes armés terroristes (GAT) dans un secteur préalablement identifié pour les mettre hors de combat. Après quelques jours en toute autonomie, les commandos ont besoin d’être ravitaillés en eau, vivres, carburant et matériels afin de poursuivre leurs opérations.
Intervenant en zone non sécurisée et en dehors des grands axes de communication, les ravitaillements de ces patrouilles s’effectuent par voie aérienne. Selon l’environnement, ces ravitaillements sont hélitransportés ou directement parachutés.
Quotidiennement sollicités pour soutenir les unités de la Force Barkhane déployées en zone d’opérations et sur les bases opérationnelles avancées, les Chinook britanniques effectuent des missions logistiques très régulièrement au profit des unités des groupements commandos.
Les équipes logistiques du groupement français et britannique positionnées à Gao préparent le fret pour les commandos. L’enjeu ensuite pour l’équipage de l’hélicoptère et le détachement logistique embarqué est d’effectuer le ravitaillement le plus rapidement possible afin de réduire la vulnérabilité des troupes au sol et de l’aéronef. Il ne faut parfois qu’une dizaine de minutes à l’équipage et aux commandos pour décharger près de 2 tonnes de fret.
Source : État-major des armées françaises